L’AEFO dans une tempête de critiques

Rémi Sabourin, président de l’AEFO, demande à ses membres de rester solidaires malgré l'annulation de la journée de grève qui était prévue jeudi.
Photo : Radio-Canada / Simon Lasalle
L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) lance un appel à la solidarité de ses membres alors qu’elle fait face à une tempête de critiques sur les médias sociaux. Son président, Rémi Sabourin, tente de calmer le jeu en réitérant que son syndicat a annulé la journée de grève prévue jeudi strictement pour des raisons de sécurité.
Mardi, la direction de l’AEFOelle annulait sa journée de grève de demain en raison des importantes chutes de neige prévues ce jour-là dans plusieurs régions de l'Ontario. La décision a soulevé un tonnerre de commentaires, tantôt négatifs, tantôt positifs, sur les médias sociaux.
a annoncé qu’À lire aussi :
Dans un message publié sur le compte Facebook de la présidence de l’AEFOd’être solidaires et de comprendre que nous avons le même objectif : s’assurer de négocier la meilleure entente possible.
Au micro de Martine Laberge à l’émission Le Matin du Nord, M. Sabourin a réexpliqué que la décision découle d’une préoccupation liée aux conditions de piquetage extérieur. Environnement Canada a émis des avertissements de tempête hivernale alors que 20 à 40 cm de neige sont attendus dans de nombreuses régions de l’Ontario.
Ça veut dire qu’avec les trottoirs non déneigés, déjà qu’on ne peut pas toucher à la propriété des conseils scolaires, il y a la rue juste à côté, on ne veut pas qu'il y ait des accidents. Donc c'est vraiment une question de sécurité.
Car, précise M. Sabourin, la responsabilité de la sécurité des 12 000 membres [sur les lignes de piquetage] revient à l’AEFO, non pas aux employeurs
.
Le syndicat assure qu'il ne baisse pas les bras devant le gouvernement
.
L’AEFO
et la province reprendront les négociations vendredi. À moins d’une entente, les enseignants franco-ontariens prévoient une autre journée de grève la semaine prochaine.