Une recharge de plage pour protéger les berges de Pointe-aux-Outardes

Les berges du village de Pointe-aux-Outardes sont rongées par les vagues.
Photo : Radio-Canada / Benoit Jobin
Une recharge de plage en sable et en gravier sera construite afin de protéger les berges de Pointe-aux-Outardes.
Cette solution pour freiner l’érosion des berges a été présentée par la municipalité de Pointe-aux-Outardes et par le ministère de la Sécurité publique devant une soixantaine de citoyens, lors d’une séance publique tenue mercredi
Le projet, évalué à 9 millions de dollars, consiste à protéger 76 propriétés réparties sur 1,5 kilomètre entre le vieux quai et le 294 de la rue Labrie.
L’installation d’épis en enrochement sera finalement écartée. Le maire Serge Deschênes reconnaît que le projet a changé au cours des dernières années.
Avec les nouvelles technologies, la science ayant évolué, ça a fait en sorte qu’il y a d’autres options qui sont à privilégier, à des coûts corrects aussi, à des coûts réalisables pour la municipalité autant que pour le ministère, et qui vont avoir aussi moins d’impact au niveau environnemental
, a-t-il expliqué.
Le début des travaux est prévu au plus tard cet automne. Le porte-parole du comité de citoyens de la rue Labrie, Jean-Sébastien Fournier, espère que l’échéancier sera respecté.
N’oubliez pas chaque heure, chaque jour, chaque marée haute, il y a un morceau de terrain qui risque de partir selon l’état de Dame Nature et les conditions environnantes, donc si la certitude de ces professionnels-là est d’aller de l’avant avec ce projet. Ce qu’on espère, c’est que ça se mette en place rapidement
, a-t-il déclaré.
En moyenne, les terrains de ce secteur s’effritent de 0,8 mètre par année, mais l’érosion peut atteindre plus de 4 mètres annuellement dans les pires cas.
Le maire de Pointe-aux-Outardes affirme que le gouvernement du Québec s’est engagé à investir 8,7 millions de dollars dans le projet, soit 1 million de plus que la contribution annoncée l’an dernier. La Municipalité paiera quant à elle 253 000 $.
Avec les informations de Marlène Joseph-Blais