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Des résidents de Bonnie Doon se concertent pour réduire leur consommation d'énergie

Des personnes assises à des tables et une personne debout qui colle une étiquette sur le mur.

Le projet de La Cité résiliente demande aux habitants de parler de leur vision pour l'avenir du foyer francophone.

Photo : Radio-Canada / Katrine Deniset

Radio-Canada

Depuis que la Ville d’Edmonton a déclaré l'urgence climatique au mois d'août 2019, des résidents du quartier Bonnie Doon veulent contribuer pour changer cette situation. En lien avec la Ville, le projet de La Cité résiliente leur demande de présenter leur vision pour l’avenir du foyer francophone, qui n'a pas atteint son plein potentiel sur le plan énergétique.

Une vérification énergétique est réalisée au sein des locaux de la Cité francophone depuis le début du mois de février. Celle-ci révèle des lacunes en matière de consommation d’énergie.

Selon l’analyse des ingénieurs, la circulation de l'énergie pourrait être améliorée, et la quantité d'énergie quotidienne consommée pourrait être réduite.

À titre d'exemple, les fenêtres sont mal isolées, ce qui laisse pénétrer le froid. En revanche, ornée d'une façade vitrée qui laisse entrer le soleil, la Cité francophone pourrait économiser beaucoup en faisant appel à l'énergie solaire passive.

Plan large de la face vitrée du bâtiment de la Cité francophone

Selon une vérification énergétique, les fenêtres de la Cité francophone sont mal isolées.

Photo : Radio-Canada / Katrine Deniset

Selon Daniel Cournoyer, le directeur général de la Cité francophone, il existe des mesures peu contraignantes qui pourraient être prises.

Une solution proposée est celle de changer les longues enseignes bilingues ''EXIT/SORTIE'', par des indicateurs universels moins énergivores.

D’autres mesures plus contraignantes et qui demandent plus de concertation existent également, selon lui.

« Pour cela, il va y avoir une réflexion entre l'architecture, la consommation énergétique, et les entre-deux pour savoir à quel point on veut faire des compromis », dit-il.

« Le projet s’appelle La Cité résiliente, car c’est La Cité francophone qui mène le projet, mais n’oublions pas que l’objectif est global avec tout le quartier », rappelle Daniel Cournoyer.

Pas besoin de convaincre Paul Denis, locataire à La Cité et résident de Bonnie Doon.

« Il faut rendre le quartier plus résilient face aux changements climatiques », déclare-t-il.

Selon lui, le projet commence ici, mais peut et doit s’étendre.

« Il y 'a d'autres édifices francophones tels que Maurice-Lavallée, le campus Saint-Jean, le manoir Saint-Thomas : ce qui est vécu ici à La Cité peut influencer ailleurs », pense-t-il.

Après d'autres échanges entre la population et les partenaires, un premier plan sera présenté à la fin du mois de mars. Ce sera un premier coup d'oeil sur La Cité que nous pourrions connaître dans 10 ans.

Daniel Cournoyer rappelle que l’objectif final est d’être le plus écologique, économique et communautaire possible afin de répondre à l’urgence climatique.

Avec la participation de Katrine Deniset

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