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Tous les enseignants en grève le 21 février en Ontario

Des enseignants tiennent des pancartes en manifestant.

Des enseignants manifestent près de l'hôtel Royal York, à Toronto, le 12 février. Le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce, y prononce une allocution.

Photo : Radio-Canada / Thilelli Chouikrat

Radio-Canada

Les quatre syndicats d'enseignants en Ontario font front commun contre le gouvernement de Doug Ford; leurs 200 000 membres débrayeront vendredi de la semaine prochaine, à moins d'une entente.

L'Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens (AEFO), la Fédération des enseignantes et des enseignants de l'élémentaire (FEEO), la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires (FEESO) et l'Association des enseignants catholiques anglo-ontariens (OECTA) ont annoncé cet accroissement de leurs moyens de pression en marge d'un discours, mercredi, du ministre de l'Éducation, Stephen Lecce, devant, notamment, des gens d'affaires du Canadian Club.

À moins d'un accord, 2 millions d'élèves ontariens de 5000 écoles seront ainsi privés de cours le 21 février.

Jusqu'à maintenant, les syndiqués s'étaient contentés de la grève du zèle ou de grèves tournantes.

C'est la première fois depuis 1997 que les quatre syndicats seraient en grève au même moment.

Le gouvernement Ford et le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce, se soucient seulement de soutirer des fonds du système d'éducation financé par les deniers publics, et non pas des élèves ou des enseignantes et enseignants.

Une citation de Rémi Sabourin, président de l'AEFO

Les enseignants de l'AEFO avaient déjà annoncé une journée de grève le 13 février. Le mouvement syndical est devenu un mouvement social, affirme M. Sabourin, qui dit avoir l'appui des parents.

Pour sa part, le président de la FEESO, Harvey Bischof, accuse le gouvernement Ford d'agir selon des motivations totalement idéologiques.

Salaires et taille des classes

Les négociations entre les enseignants et le gouvernement sont dans une impasse. Les conventions collectives des enseignants sont échues depuis le 31 août 2019.

Stephen Lecce répond à des questions.

Le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce

Photo : Radio-Canada

Les salaires et la taille des classes figurent parmi les principaux points en litige.

Pour sa part, le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce, qualifie d'irresponsable la grève des enseignants, affirmant que ces moyens de pression pénalisent injustement les élèves et leurs parents. Il répète que le gouvernement est prêt à faire appel à un médiateur privé, ce que rejettent les syndicats, qui soulignent que des conciliateurs publics participent déjà aux négociations.

La province a offert aux parents une indemnité de 25 $ à 60 $ pour chaque jour de grève qui force la fermeture de l'école ou de la garderie scolaire de leur enfant.

Le ministre Lecce affirme qu'il cherche simplement à moderniser le système d'éducation et accuse les syndicats d'enseignants de résistance culturelle. Il assure qu'il ne s'agit pas d'un exercice budgétaire visant à aider le gouvernement à éliminer le déficit provincial.

Quant au premier ministre Doug Ford, il a réitéré sa confiance mercredi en son ministre de l'Éducation.

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