Un comité de travail pour la Maison d'accueil pour sans-abri de Chicoutimi

La Maison des sans-abri à Chicoutimi.
Photo : Radio-Canada
Un comité de travail a été mis sur pied pour trouver des solutions aux problèmes de la Maison d'accueil pour sans-abri de Chicoutimi.
C'est ce qui est ressorti d'une rencontre qui a eu lieu mercredi matin au siège social du Centre intégré universitaire de santé et des services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour parler du déménagement de la Maison d'accueil pour sans-abri de Chicoutimi. Les pourparlers avec des membres de la direction du CIUSSS
et des représentants du bureau de la ministre responsable de la région, Andrée Laforest, ont débouché sur la création de ce comité qui devra trouver des solutions pour régler le manque de places de l'organisme.« On a mis en place avec des partenaires un comité de réflexion, de travail pour avancer le dossier. Ç'a été une rencontre très très positive. On semble être tous sur la même longueur d'onde et se donner un rôle, un mandat de comité-là, qui va avancer dans les prochains jours, les prochaines semaines pour trouver des solutions positives pour la cause de l'itinérance, mais aussi pour la communauté en général. »
Remplie à pleine capacité
La Maison d'accueil pour sans-abri de Chicoutimi, qui peut accueillir 35 personnes, est remplie au maximum de sa capacité la plupart du temps. Michel Saint-Gelais pointait en entrevue mardi que le bâtiment n’est plus sécuritaire pour le personnel et très peu accueillant pour les usagers, ce qui peut être démotivant pour eux.
S’il a été envisagé de déménager dans l’ancien couvent des sœurs du Très-Saint-Sacrement, cette option a été abandonnée. Le projet aurait été piloté par l’Office municipal d’habitation de Saguenay (OMH), qui avait soumis une offre d’achat.
La possibilité de rénover et d’agrandir le bâtiment de la rue La Fontaine n’est pas exclue. Une chose est sûre, Michel Saint-Gelais souhaite que la maison d’accueil demeure au centre-ville de Chicoutimi.
D'après des informations de Mélyssa Gagnon et Thomas Laberge