Des produits d'hygiène féminine réutilisables et subventionnés

Le reportage de Marie-Josée Paquette-Comeau.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
De plus en plus de villes remboursent les produits d'hygiène féminine lorsqu'ils sont réutilisables. L'objectif est de réduire la quantité de déchets et favoriser l'utilisation de produits écologiques.
Pour diminuer les déchets, cinq arrondissements à Montréal offrent une aide financière à l'achat de ces produits, serviettes lavables, coupe menstruelle ou culottes menstruelles. Rosemont-La Petite-Patrie en fait partie.
On a une compétence qui est la gestion des matières résiduelles; on veut pas juste ramasser les déchets, on veut réduire à la source. Je trouve que c'est super intéressant je trouve que c'est un empowerment des individus.
Ce programme n'est pas unique à l'île de Montréal. Plusieurs municipalités, dont Saguenay, offrent la subvention.
Une étude effectuée par l'Université Dalhousie en 2011 estimait que les Canadiennes utilisaient, chaque année, 771 millions d'articles d'hygiène jetables.
On estime à 60 $ par année l'achat de tampons ou serviettes sanitaires jetables.
Des produits réutilisables, comme une coupe menstruelle, coûtent 40 $ pour une durée de 5 ans. Le prix d'un kit de départ de culottes menstruelles oscille entre 115 $ et 300 $, lorsque lavé deux fois par cycle.
Des ventes en hausse
Mme L'Ovary est une entreprise de produits d'hygiène réutilisables qui a pignon sur rue à Montréal et profite d'une croissance rapide, affirme Tiffany Clauvin, assistante chef des opérations.
Depuis 2018, sur les ventes en ligne, on a augmenté les ventes de 195 %. On commence à être plus présente en boutique ça a fait un très gros bond, on est à plus 150 %, à peu près.
Au Québec, ce sont au total 11 municipalités et arrondissements qui offrent des subventions pour les produits d’hygiène féminine durables.
Tout le monde doit payer pour la gestion des déchets de tout le monde. Si on peut tous et chacun réduire nos déchets c'est bon pour tout le monde.
Avec les informations de Marie-Josée Paquette Comeau