Sensibiliser les jeunes en milieu scolaire aux troubles du spectre de l’autisme

Une conférence a été organisée à l'école.
Photo : CBC
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
C’est la mission que s’est donnée une jeune de l’École Gabrielle-Roy dans le cadre du projet Connecte du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique.
« À l’école, j’ai noté des comportements, des attitudes, des commentaires négatifs envers l’autisme, et ça venait d’une place d’ignorance, je pense », explique Luciana Wilson, âgée de 15 ans, et élève de 10e année à l'École Gabrielle -Roy.
C’est ce qui l’a motivée à choisir ce trouble neurocomportemental lorsqu’elle a répondu à l’offre du Conseil jeunesse francophone (CJFCB). Ce dernier recherchait des jeunes pour son projet en soutien à Réseau-Femmes qui travaille à former des personnes aidantes.
Souvent, quand on a de l’intimidation ou des commentaires négatifs à l’école ou ailleurs, c’est que les gens ne connaissent pas ce qu’ils critiquent. C’est donc l’idée de changer ça avec l’éducation.
Luciana Wilson a travaillé plusieurs mois pour mettre au point l’atelier de sensibilisation qu’elle a présenté le mercredi 5 février aux élèves de 7e, 8e et 9e année dans son école.
À écouter :
Un atelier pour démystifier et mieux comprendre l'autisme, reportage à l'émission Phare Ouest
La conseillère en psychologie Monique Giard, qui contribue au projet dans le cadre d’un mentorat pour soutenir Luciana Wilson, ainsi que deux autres bénévoles, y ont également participé.
Je suis tellement fière de Luciana. Elle est formidable.
Monique Giard a collaboré avec la jeune fille pour présenter le sujet de l’autisme « de façon assez abordable, légère, de sorte que les jeunes ne soient pas troublés ».
La conseillère a préparé l’assemblée en commençant la séance par un exercice de pleine conscience. « Avec cette méditation, on prend conscience que nos gestes, nos pensées, nos paroles ont un impact sur les autres », précise la spécialiste.
Il fallait trouver une manière de parler pendant la présentation et que les jeunes de 7, 8, et 9e année se sentent touchés par la question, qu’ils se sentent impliqués en se disant : "Ah ça, je peux le faire".
L’atelier a fourni des outils aux participants pour leur permettre de créer des liens avec des personnes ayant des troubles du spectre de l’autisme.
Luciana Wilson ajoute que lors de la présentation, elle a pu recruter des bénévoles qui vont maintenant travailler avec elle pour participer à la campagne de sensibilisation dans son école et offrir l’atelier aux élèves de 10e, 11e et 12e année.