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Le pédophile André Faivre condamné à 12 ans de prison

La porte d'entrée du palais de justice avec l'inscription : Palais de justice, 10, rue Saint-Antoine Est

Une des entrées du palais de justice de Montréal

Photo : Radio-Canada / Charles Contant

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Tête pensante d’un réseau de pédophiles, André Faivre, 71 ans, a été condamné à 12 ans de prison mercredi au palais de justice de Montréal.

L'homme a également été déclaré délinquant à contrôler, il sera donc surveillé sur une période de 10 ans après sa libération.

André Faive a dirigé pendant une dizaine d’années une plateforme en ligne qui permettait à des pédophiles de se parler secrètement et de s’échanger du matériel de pornographie juvénile.

Il a dit récemment à des intervenants que, selon lui, de jeunes garçons pouvaient consentir à des gestes sexuels. Il a également mentionné que la pédophilie est une orientation sexuelle.

André Faivre

André Faivre a écopé d'une peine de 12 ans en plus d'être déclaré délinquant à contrôler.

Photo : Sûreté du Québec

Le pédophile a été actif pendant une quarantaine d’années dans le mouvement scout et dans des foyers pour jeunes. C’est ainsi qu’il a rencontré trois jeunes garçons qu’il a agressés sexuellement, dans certains cas pendant plusieurs années.

« Il a profité de la vulnérabilité et de la fragilité de ces garçons habitant en famille ou en foyer d’accueil pour assouvir ses propres besoins sexuels en lien avec sa problématique de pédophilie. »

— Une citation de  Le juge Yvan Poulin

André Faivre a été piégé par un agent infiltré de la police à qui il a donné des conseils pour pouvoir agresser des garçons. En 2017, d’autres hommes appartenant à ce réseau de pédophiles ont été arrêtés dans le cadre de l’opération policière Malaise, de la Sûreté du Québec.

« Comme le juge l’a dit, la société ne tolérera jamais qu’on puisse faire du mal aux enfants, qu’on puisse les abuser ou qu’on puisse les exploiter de quelques façons que ce soit. Et il faut donner des peines exemplaires pour ça. »

— Une citation de  Me Cynthia Gyenizse, procureure aux poursuites criminelles et pénales

Avec les informations de Geneviève Garon

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