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Comment fonctionneront les cliniques d'infirmières praticiennes au N.-B.?

Les infirmières praticiennes vont alléger la liste d'attente pour les soins de santé primaires au Nouveau-Brunswick.

Une infirmière praticienne spécialisée prend des notes.

L'infirmière praticienne spécialisée peut accomplir certaines tâches auparavant réservées aux médecins.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le gouvernement provincial a annoncé cette semaine qu'il ouvrira des cliniques d'infirmières praticiennes à Fredericton, Moncton et Saint Jean, pour tenter de réduire la liste d'attente des médecins.

Le ministère de la Santé embauche 32 infirmières et infirmiers praticiens.

Dix-huit d'entre eux seront des prestataires de soins primaires dans les cliniques. Huit d'entre eux occuperont les salles d'urgence des trois villes pour s'occuper des patients ayant des besoins moins urgents et six seront dispersés dans toute la province dans des endroits qui restent à déterminer.

Voici ce que nous savons jusqu'à présent sur la manière dont les infirmières praticiennes de soins primaires opéreront dans les cliniques.

Mise en relation des infirmières praticiennes avec leurs nouveaux patients

Les nouvelles infirmières praticiennes, qui seront recrutées par les autorités sanitaires régionales, prendront en charge les patients en fonction de la date à laquelle ils ont été inscrits sur la liste d'attente des médecins.

Toutefois, la province ne prendra pas en charge les personnes qui ont déjà un médecin et qui sont sur la liste pour en obtenir un nouveau, a déclaré Bruce Macfarlane, porte-parole du ministère de la Santé.

Une femme consulte un médecin, qui prend des notes.

Une patiente consulte un médecin.

Photo : iStock

« Les patients sont envoyés sur la base du premier arrivé, premier servi », indique M. Macfarlane.

Chaque clinique mise en place par les réseaux de santé Horizon et Vitalité sera dotée de six infirmières.

Chaque infirmier aura une charge de 800 à 1 000 patients.

Le ministre de la Santé, Ted Flemming, a déclaré que la province espère réduire de moitié la liste d'attente. Il y a environ 36 000 personnes sur la liste, selon lui. Le ministère ne pouvait pas dire combien de ces personnes ont déjà un médecin qu’ils désirent changer.

Comment fonctionne la liste ?

La liste d'attente est destinée aux personnes qui n'ont pas de prestataire de soins de santé primaires et qui n'ont pas les ressources ou les connexions nécessaires pour en trouver un par elles-mêmes.

Une femme dans un bureau de médecin.

Une femme consulte un médecin.

Photo : iStock

Cette liste est gérée par la province et permet de mettre en relation les personnes avec des médecins de famille ou des infirmières praticiennes qui deviendront leur premier point de contact si elles ont besoin de soins médicaux non urgents.

Tous les Néo-Brunswickois qui n'ont pas de prestataire de soins de santé primaires ne figurent pas sur la liste, car il n'est pas obligatoire d'en avoir un.

Les personnes peuvent s'inscrire sur la liste en appelant le 811 et en donnant leurs nom, adresse, numéro de téléphone et numéro d'assurance maladie ou fournir ces informations en ligne.

Pas de cliniques sans rendez-vous

M. Macfarlane a déclaré que les nouvelles cliniques d'infirmières praticiennes ne sont pas censées fonctionner comme des cliniques sans rendez-vous.

Il a souligné que les infirmières praticiennes auront des heures de bureau standard, mais que certaines d'entre elles pourraient changer leur horaire pour pouvoir voir leurs patients en dehors des heures de bureau.

Comment seront-ils en contact avec les médecins généralistes ?

Selon l'Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick, une infirmière praticienne peut diagnostiquer des maladies et des blessures, ordonner et interpréter des tests et prescrire des médicaments.

Terry-Lynne King, secrétaire de l'Association, explique que si une infirmière praticienne voit un patient dont les soins sont complexes ou dépassent le cadre de sa pratique, elle peut l'adresser à un spécialiste.

« Ce ne serait pas différent d'un médecin », a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté que les infirmières praticiennes peuvent également collaborer avec les médecins pour des conseils ou des questions concernant le patient.

« Il peut également y avoir des situations où l'infirmière praticienne peut transférer les soins d'un patient à un médecin si nécessaire », souligne Mme King.

D'où viendront les infirmières ?

Mme King a salué le projet de la province de recourir davantage aux infirmières praticiennes.

Elle a déclaré que son organisation s'est entretenue avec des infirmières praticiennes qui avaient quitté la province pour travailler ailleurs, comme à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et en Ontario, par exemple.

Elle espère que cette annonce permettra à certains d'entre eux de revenir à la maison.

Un homme et une femme qui marche avec leurs deux chiens sous la neige et s'éloignant.

Charlotte Binetruy et Thibaut Hehlen ont quitté le Nouveau-Brunswick pour s'établir au Québec.

Photo : Radio-Canada / Nicolas Steinbach

« Beaucoup de ces infirmières praticiennes ne voulaient pas quitter le Nouveau-Brunswick, mais parce qu'elles devaient trouver du travail et qu'elles devaient aller ailleurs »

— Une citation de  Terry-Lynne King

Elle a également indiqué que certains infirmiers praticiens travaillent comme infirmiers autorisés parce qu'ils ne peuvent pas trouver d'emploi dans leur domaine. Elle espère que certains d'entre eux rejoindront les rangs. 

Avec les informations de CBC

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