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C'est parti pour le Yukon Arctic Ultra 2020!

Un participant a le nez recouvert de ruban. Une longue file de participants le suit.

Les participants doivent suivre une formation sur les techniques de survie par grand froid.

Photo : Radio-Canada / Claudiane Samson

Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les 63 participants à l'ultra-marathon Yukon Arctic Ultra ont quitté jeudi Whitehorse.

Le Yukon Arctic Ultra compte trois catégories de distance, le marathon classique de 42 kilomètres, le 160 kilomètres et le 480 kilomètres. 

Cette année, pas moins de 15 pays sont représentés par des participants pour qui le Yukon Arctic Ultra représente un défi et un objectif hors du commun.

Les compétiteurs se sont entraînés pendant des mois avant de prendre le départ. L'enseignante Lucile Barbaudy est venue de France et rêve d'y participer depuis plusieurs années.

Lucile Barbaudy sourit à la caméra.

Lucile Barbaudy est fébrile à l'idée d'entreprendre les 160 km sur la piste du Yukon Arctic Ultra. La Française a traversé plusieurs épreuves personnelles ces trois dernières années avec le rêve de prendre le départ.

Photo : Radio-Canada / Claudiane Samson

« C'est un rêve et puis c'est surtout qu'il y a trois ans je ne tenais pas debout [...] et penser à la participation à cette course, c'était en fait la seule chose qui m'a gardé la tête hors de l'eau. Voilà.  »

— Une citation de  Lucile Barbaudy, compétitrice dans la catégorie 160 kilomètres

Les températures particulièrement clémentes à Whitehorse jeudi avec -8 degrés Celsius, ont rassuré les organisateurs qui ont dû composer avec des froids extrêmes ces dernières années.

Les participants quittent en courant la ligne de départ.

Les 63 compétiteurs sont répartis en catégories de distance: le marathon, le 160 kilomètres et le 480 kilomètres, en équipe ou individuel.

Photo : Radio-Canada / Claudiane Samson

L'événement avait également fait l'objet de vives critiques après que certains participants aient été amputés en 2018 en raison d'engelures graves.

Depuis, les participants doivent suivre des formations sur la survie par grand froid et pouvoir s'exprimer en anglais.

Robert Pollhammer sourit à la caméra.

L'instigateur de la course Yukon Arctic Ultra, Robert Pollhammer, affirme que les participants sont ultimement les seuls responsables de leurs décisions afin d'assurer leur propre sécurité.

Photo : Radio-Canada / Claudiane Samson

« Nous avisons les athlètes de ne pas avoir la fausse impression d'être toujours en sécurité. S'ils se retrouvent dans l'eau à -20 degrés Celsius, ils doivent prendre la bonne décision. Nous pouvons aider, mais il nous faudra du temps avant de s'y rendre.  »

— Une citation de  Robert Pollhammer, organisateur

Les organisateurs s'attendent à des refroidissements importants au cours des prochains jours avec des températures pouvant atteindre -40 degrés Celsius, mais pour ces athlètes de courses extrêmes, le grand froid fait partie de l'attrait.

Les trois hommes sourient à la caméra.

Victor Hugo Docarmo, Patrick Sumi et Hervé Acosta s'entraînent ensemble depuis un an pour participer au Yukon Arctic Ultra dans la catégorie du 480 km.

Photo : Radio-Canada / Claudiane Samson

« Nous on est venu pour le froid parce qu'on a déjà fait le Marathon des Sables et on a couru dans le Grand Canyon l'année dernière donc on avait des plus 40 [degrés Celsius] et maintenant on va avoir moins 40, avoir un [virage] de 180 degrés ça aurait été joli pour nous, mais pour l'instant c'est bien pour le départ, on a le temps de pouvoir s'acclimater.  »

— Une citation de  Hervé Acosta, compétiteur au 480 kilomètres

Les participants peuvent parcourir la piste à la course, en skis ou en vélos, seul ou en équipe.

La grande majorité préfère la course à pied en solitaire.

Un participant tire un traîneau sur la neige.

L'attrait de la course pour les participants est de se retrouver seul dans la nature sauvage.

Photo : Radio-Canada / Claudiane Samson

« C'est une expérience très personnelle et profonde avec vous-même, mais aussi une expérience d'amitié pour partager les moments difficiles et se motiver les uns les autres. »

— Une citation de  Patrick Sumi, compétiteur au 480 kilomètres

Une année sur deux, quand la course de traîneaux à chiens Yukon Quest prend le départ de Whitehorse, le Yukon Arctic Ultra offre une autre catégorie de distance, celle de 690 kilomètres jusqu'à Dawson.

Un participant à vélo sur la neige.

Les compétiteurs peuvent se déplacer à pied, à ski ou à vélo. Cette année, trois participants utilisent un vélo muni de pneus adaptés à la neige.

Photo : Radio-Canada / Claudiane Samson

Cette année, la plus longue distance prend fin au village de Pelly Crossing pour permettre aux équipes de traîneaux à chiens qui ont quitté Fairbanks en Alaska d'avoir la voie libre sur leur dernier sprint vers la ligne d'arrivée de Whitehorse.

Sur le sentier, les athlètes doivent se nourrir et camper en autonomie. Les quelques points de contrôle offrent des boissons chaudes et de la nourriture.

Un participant essuie le dessous de de son traîneau.

Les participants ont quitté Whitehorse par des températures de -8 degrés Celcius ce qui rend la neige plus molle. Ce participant prépare son traîneau juste avant le départ.

Photo : Radio-Canada / Claudiane Samson

Étant donné les grandes distances, des équipes de guide en motoneige parcourent le sentier pour vérifier l'état des athlètes. Les organisateurs préviennent toutefois les participants qu'ils pourraient ne rencontrer ces guides qu'une fois toutes les 24 heures.

Les participants de la plus longue catégorie mettront jusqu'à huit jours pour compléter le circuit.

Des participants sur la piste vus de loin avec le paysage de montagnes en arrière-plan.

Une fois partis de Whitehorse, les participants au Yukon Arctic Ultra seront seuls sur la piste jusqu'à leur destination.

Photo : Radio-Canada / Claudiane Samson

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