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Les pompiers d’Alma ont repéré le guide Benoit Lespérance en pleine nuit grâce à la lumière sur son casque de motoneige. Il était immergé dans l’eau avec un bras à demi sur la glace.
C’est ce qu’a raconté le directeur du Service incendie d’Alma, Bernard Dallaire, dans une entrevue accordée à Radio-Canada jeudi après-midi.
Bernard Dallaire a dirigé les opérations de son équipe de sauvetage depuis la rive où un poste de commandement avait été mis en place. Il ne s'est pas rendu lui-même sur le lac Saint-Jean.
L’appel de détresse est entré mardi soir vers 19h30.
Benoit Lespérance, 42 ans, a trouvé la mort dans ce drame. Il était le guide d'un groupe de huit motoneigistes français qui tentaient de se rendre à Saint-Gédéon. Pour des raisons encore inexpliquées, ils ont plutôt bifurqué sur les glaces du lac Saint-Jean, quittant les sentiers fédérés.
Un bras sur la glace
Bernard Dallaire a relaté ce que ses pompiers ont vécu et observé quand ils sont intervenus auprès du guide.
Il se trouvait encore immergé, donc il était visible par son casque sur lequel il y avait une lumière et ç’a attiré notre regard, ce qui a fait en sorte qu’on a pu être en mesure de le localiser assez rapidement. [...] Il avait une partie d’un bras qui se trouvait sur la banquise, donc c'est ce qui a permis de le localiser.
Les pompiers ont marché pour se rendre sur les lieux. Bernard Dallaire a indiqué que des traces de motoneiges menaient à ce qu'il a appelé un trou chaud.
Les pompiers ont utilisé un bateau gonflable pour atteindre la victime. Les effectifs ont dû utiliser le Polar 75 qui est un bateau banane adapté justement pour aller sur l’eau et par la suite ils ont dû se lancer eux-mêmes à l’eau pour tasser la glace qui était brisée à cet endroit pour avoir accès à la victime pour pouvoir le prendre et le hisser sur le bateau pour pouvoir par la suite l’évacuer. a-t-il expliqué.
Comme l'opération était périlleuse, il a été décidé qu'aucun équipement lourd ne se retrouverait sur les glaces. C'est ainsi que la victime n'a été placée dans le traîneau de sauvetage qu'une fois sur la rive.
On est quand même à 1,5 kilomètre du rivage, donc on a dû marcher cette portion-là sur une glace incertaine. Donc, aucune motoneige ne devait éventuellement s’aventurer sur cette portion. C’est une décision qui a été prise. On a fait 1,5 kilomètre pour ramener la victime auprès du canot d’évacuation pour l’évacuation en soi.