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Comparution des trois militants écologistes qui ont bloqué le pont Jacques-Cartier

Une femme tient le bras en l'air en signe de victoire sur la structure du pont Jacques-Cartier.

Les trois militants d'Extinction Rebellion ont été arrêtés sur la structure du pont Jacques-Cartier à Montréal, le 8 octobre 2019.

Photo : Radio-Canada / Simon-Marc Charron

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les trois militants du mouvement écologiste Extinction Rebellion qui avaient escaladé la structure du pont Jacques-Cartier en octobre dernier ont comparu jeudi matin au palais de justice de Montréal pour répondre à des accusations de méfait et de complot.

Chantal Poulin, Yann Robitaille et Mélanie Dupuis, qui étaient tous présents à l’ouverture de leur procès, ont plaidé non coupables aux accusations qui sont portées contre eux en présence de nombreux sympathisants venus assister au procès.

Lors de leur comparution, les trois accusés ont déclaré assumer entièrement les gestes qu’ils ont posés le 8 octobre dernier en escaladant la structure du pont Jacques-Cartier pour y déployer une banderole dénonçant l’inaction des gouvernements face aux changements climatiques.

L’opération policière pour les déloger avait nécessité de longues heures et la fermeture du pont en pleine heure de pointe matinale.

« On était très conscients de toutes les conséquences […] mais ça reste très banal si on compare à toutes les conséquences qu’on va recevoir, tout le monde, partout sur la Terre. »

— Une citation de  Chantal Poulin, militante d’Extinction Rebellion

Les trois militants se sont par ailleurs dits prêts à assumer les conséquences de leurs actes.

En matinée, une trentaine de sympathisants du mouvement Extinction Rebellion s’étaient donné rendez-vous au palais de justice de Montréal pour manifester leur appui aux trois accusés.

Yann Robitaille est professeur d’arts plastiques au secondaire. Chantal Poulin est enseignante au niveau primaire, tandis que Mélanie Dupuis est gestionnaire de projets en agriculture urbaine.

« On ne regrette pas, surtout compte tenu de l’impact que les gestes ont eu. Ça a permis d’avoir plein de discussions. […] L’impact médiatique ça a amené beaucoup de visibilité. »

— Une citation de  Yann Robitaille, militant d’Extinction Rebellion

S’ils sont reconnus coupables, les accusés sont passibles d’une peine maximale de deux ans moins un jour de prison.

Au cours des derniers mois, des militants ont été acquittés par des tribunaux ailleurs dans le monde compte tenu du contexte d’urgence climatique dans lequel ils ont mené leurs actions de perturbation.

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