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Des Premières Nations réitèrent leur appui à Coastal GasLink

Une excavatrice sur un monticule de terre avec de la neige et la montagne en arrière plan.

Le projet énergétique de Coastal GasLink en Colombie-Britannique fait l'objet de débats au sein des communautés autochtones.

Photo : Radio-Canada / Chantelle Bellrichard

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Alors que le ministre des Relations autochtones et de la Réconciliation, Scott Fraser, s'apprête à rencontrer des chefs de clan des Wet'suwet'en pour discuter de leur opposition au projet de pipeline Coastal GasLink, un collectif de Premières Nations réitère son soutient à ce projet de gaz naturel liquéfié en Colombie-Britannique.

Le groupe First Nations LNG Alliance a envoyé des lettres ouvertes à la commissaire aux droits de l'homme de la Colombie-Britannique, Kasari Govender, ainsi qu'à un comité des Nations unies travaillant à mettre fin au racisme, qui ont tous deux recommandé l'arrêt du projet jusqu'à ce qu'ils obtiennent l'approbation des Premières Nations touchées.

L'opposition de chefs de clan héréditaires de Wet'suwet'en au pipeline fait les manchettes depuis qu'un avis d'éviction a été remis aux employés de Coastal GasLink.

Or, Coastal GasLink a signé des accords avec 20 conseils élus des Premières Nations le long du tracé de 670 kilomètres du pipeline, note la directrice générale de la First Nations LNG Alliance, Karen Ogen-Toews.

Les chefs héréditaires de Wet'suwet'en Rob Alfred, John Ridsdale et Antoinette Austin, qui s'opposent au pipeline Costal Gaslink, participent à un rassemblement à Smithers, en Colombie-Britannique.

Les chefs héréditaires de Wet'suwet'en Rob Alfred, John Ridsdale et Antoinette Austin, qui s'opposent au pipeline Costal Gaslink, participent à un rassemblement à Smithers, en Colombie-Britannique.

Photo : La Presse canadienne / Jason Franson

Le pipeline a été approuvé par un processus démocratique auquel les peuples autochtones ont participé librement, rappelle Mme Ogen-Toews.

Ni le comité de l'ONU ni la commissaire n'ont consulté les groupes autochtones qui se sont montrés en faveur du projet avant de prendre position, dénonce-t-elle.

C'est décourageant de voir que les commentaires de 20 Premières Nations, qui ont participé de façon intensive pendant cinq ans à des consultations sur le pipeline et qui ont réussi à négocier des accords avec Coastal GasLink, sont si facilement rejetés par la Commission des droits de la personne de la Colombie-Britannique, dit Mme Ogen-Toews dans une lettre ouverte.

Les deux groupes ne savent rien des efforts que nous employons pour enrayer la pauvreté chez les Premières Nations avec le genre d'opportunités qui profitent aux non-Autochtones depuis des siècles, lit-on dans la lettre.

Des manifestants bloquent encore l’accès au site du projet du pipeline Coastal GasLink, malgré une injonction de la Cour suprême de la Colombie-Britannique qui confirme que la société gazière est légalement autorisée à mener ses travaux.

Avec les informations de La Presse canadienne

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