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La pénurie de main-d'oeuvre, le caillou dans le soulier de Québec en 2020

Vue en plongée du centre-ville de Québec. La photographie a été prise de jour, durant l'hiver.

Québec connaîtra à nouveau une bonne santé sur le plan économique en 2020.

Photo : Radio-Canada / Maxime Corneau

Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Québec connaîtra à nouveau une bonne santé sur le plan économique en 2020, même si son élan sera à nouveau ralenti par la pénurie de main-d’oeuvre.

C’est le pronostic tiré de l’événement Québec 2020, qui rassemblait mercredi un parterre de gens d’affaires au Centre Vidéotron.

La région de la Capitale-Nationale tourne à plein régime, est venu rappeler Pierre Cléroux, économiste en chef de la Banque de développement du Canada (BDC). 

« Québec a connu une des meilleures performances économiques du pays en 2019 et elle jouit de son plus bas taux de chômage depuis 40 ans. »

— Une citation de  Pierre Cléroux, économiste en chef de la Banque de développement du Canada

Or, il y a un envers à cette médaille, selon plusieurs commentateurs invités à discuter de l’avenir économique de la région. Si le vent de la prospérité souffle fort sur la région et si les entreprises sont prêtes à hisser la grande voile, il manque toujours de matelots sur le pont.

Il y a encore 24 000 postes vacants dans la région, a rappelé la chroniqueuse Karine Gagnon, du Journal de Québec.

Et une façon de les combler, selon Jean-Pierre Lessard, économiste associé à la firme Aviseo Conseil, c’est de raccrocher au marché de l’emploi les 65 000 travailleurs inactifs de la région.

Ce sont des gens qui ne sont pas attirés par le marché du travail, soit par manque de formation, soit par manque d’attraits ou en raison de la rémunération, croit l’économiste.

Embarquer les immigrants dans le transport collectif

Le déclin de la force de travail se poursuivra « jusqu’à 2030, au moins » au Québec et dans la région de sa capitale, projette Pierre Cléroux, de la BDC.

Pour soulager le manque de main-d’oeuvre, l’immigration offre une solution à condition, selon Jean-Pierre Lessard, de savoir l’attirer.

Il faut que Québec arrête d’être le secret le mieux gardé en Amérique du Nord, croit l’économiste.

Je suis un peu fatigué de ça, que Québec demeure un secret. Il faut faire connaître notre qualité de vie et le dynamisme de notre marché du travail.

À l’heure actuelle, la grande majorité préfère la région de Montréal à celle que la capitale nationale.

Le réseau structurant de transport collectif pourrait, à son avis, renverser la tendance.

« L’emploi attire les immigrants, indique-t-il. Le transport collectif, lui, permet de les retenir. »

Il pointe aussi la taille plus modeste des entreprises de Québec comme un frein à l’immigration économique. 

Des entreprises qui emploient 20 personnes offrent parfois peu d’opportunités de gravir les échelons, ajoute-t-il, encourageant les entrepreneurs à fusionner leurs activités pour se tailler ensemble des parts de marché.

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