Les visages derrière les gazouillis de la STO

André-Philippe Sauriol et Joël Fitzgerald informent rapidement les usagers sur les réseaux sociaux des changements aux trajets d'autobus de la STO.
Photo : Radio-Canada
Depuis cet automne, la Société de transport de l'Outaouais (STO) s'est doté d'un système d'alertes et d'un compte Twitter dédiés à informer ses usagers de l'état de son réseau.
Le service de transport a embauché deux agents d'information aux voyageurs et médias sociaux, notamment pour gérer le nouveau compte Twitter @STO_direct.
La Société adopte ainsi une pratique semblable à celle d'OC Transpo qui dispose de tels mécanismes pour alerter ses passagers depuis 2011.
Durant les heures de pointe du lundi au vendredi, dans le centre de contrôle de la STO
, André-Philippe Sauriol et Joël Fitzgerald sont parmi les premiers à être informés des problèmes qui touchent les usagers du réseau d'autobus.On travaille avec les régulateurs, qui eux sont en contact avec les chauffeurs et les inspecteurs sur le terrain. Quand il y a des annulations, des bris mécaniques, ils nous transmettent l'information et, nous, on peut la transmettre aux clients
, explique M. Sauriol. Dès qu'on a l'information, on la diffuse.
En plus d'utiliser Twitter, ces agents d'information alimentent les alertes Info-réseau, auxquelles les usagers s'inscrivent pour obtenir des mises à jour par texto ou par courriel, selon un profil personnalisé.
Si tu es un habitué de la ligne 200 et qu'il y a un problème, tu vas recevoir une alerte pour toi
, indique M. Fitzgerald.
Ces alertes se retrouvent également sur le site Internet de la STO
.Le quotidien de ces agents ne manque pas d'action, surtout lors d'intempéries.
« Il se passe toujours quelque chose sur le réseau, autant positif que négatif. »
Il n'y a pas si longtemps, on avait un détour à Ottawa sur la rue Waller et on avait mis un arrêt temporaire en face de l'épicerie Métro [sur la rue Rideau]. On a su à 15 h 30 que l'arrêt temporaire était enlevé et qu'on retournait au parcours normal. Plusieurs personnes utilisent cet arrêt-là. On a mis ça en priorité, on a poussé l'information
, raconte M. Fitzgerald.
Les usagers qui leur écrivent ou les appellent chaque jour peuvent s'attendre à une réponse rapide.
Les gens veulent avoir de l'information par rapport à leur abonnement, l'inscription sur le site, les heures de passages. Si l'application Transit ne semble pas bien fonctionner, ils nous en parlent. Le public nous aide en même temps dans notre travail, c'est une collaboration
, juge Joël Fitzgerald.
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Avec les informations de Jérôme Bergeron