La colère de l’Ouest n’est pas à prendre à la légère, selon Wexit Saskatchewan

Contrairement au Parti réformiste des années 90, Wexit Canada veut que les provinces de l'Ouest, dont la Saskatchewan, quittent le Canada.
Photo : Radio-Canada
La colère de l'Ouest n'est pas à prendre à la légère puisque le mouvement séparatiste gagne en popularité chaque jour, selon le porte-parole de Wexit Saskatchewan, Trevor Bundus.
La colère des provinces de l'Ouest envers le gouvernement fédéral a été le premier sujet abordé par le premier ministre Justin Trudeau lors de son entrevue de fin d'année avec CBC diffusée jeudi.
Justin Trudeau a affirmé que les frustrations ressenties en Alberta et en Saskatchewan ne constituent pas une crise de l'unité nationale et qu’elles peuvent être apaisées en travaillant tous ensemble.
Les propos de Justin Trudeau ont fait réagir en Saskatchewan.
« L’unité nationale n’est pas juste menacée, elle est brisée. »
Trevor Bundus mentionne que la taxe carbone et les dernières élections fédérales prouvent le schisme irréparable entre la Saskatchewan et le gouvernement fédéral.
Il ajoute que le train qui est en marche. Nous sommes un peu plus forts chaque jour et nous sommes en train de récolter les signatures dont nous avons besoin pour former un parti
.
Le Wexit, le mouvement pour l'indépendance de l'Ouest canadien, n'a pas encore de parti politique fédéral ni provincial.
Le gouvernement de la Saskatchewan, pour sa part, n'a pas réagi aux propos de Justin Trudeau.
Avec les informations de Thomas Gagné