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Le pasteur Paul Mukendi et son église accusés de fraude fiscale

Le pasteur, le doigt pointant le ciel, regarde ses fidèles

Paul Mukendi s'adresse à ses fidèles

Photo : Radio-Canada / FaceBook Ministère Paul Mukendi

Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Après avoir été reconnu coupable cet été de neuf chefs d’accusation d'agressions sexuelles, voies de fait et menaces de mort sur une mineure, le pasteur Paul Mukendi et son église, le Centre évangélique parole de vie Québec, sont accusés de fraude fiscale.

Huit chefs d'accusation ont été déposés par Revenu Québec contre le Centre évangélique parole de vie Québec et deux de ses administrateurs.

S'il sont reconnus coupables, Paul Mukendi et Marie-Ève Lepage encourent des amendes minimales de 16 000 dollars. Ils sont accusés d'avoir fait des représentations fausses ou trompeuses dans leur déclaration de renseignements des organismes de bienfaisance enregistrés pour les années 2015 et 2016.

Paul Mukendi est également accusé d’avoir fait des déclarations fausses ou trompeuses dans ses déclarations de revenus personnels pour les années d'imposition 2015 et 2016.

Une voiture de Revenu Québec devant le centre Parole de vie à Québec

Revenu Québec a mené une perquisition en mai 2018 au Centre évangélique Parole de Vie.

Photo : Radio-Canada / Sébastien Vachon

Sur le site Internet de l’organisme, on peut lire que la raison d'être du Centre évangélique parole de Vie est de faire connaître Jésus-Christ à la Ville de Québec et ses environs et de construire un sanctuaire appelé la Méga Church.

Toujours selon le site, l’Église compte plus de 25 nationalités différentes parmi ses fidèles, dont une communauté grandissante en provenance de l’Université Laval.

Mukendi en liberté

Même si Paul Mukendi a été reconnu coupable d'agressions sexuelles, voies de fait et menaces de mort sur une mineure, il est toujours en liberté. La Cour d'appel a ordonné sa libération, sous conditions, en attendant d'entendre son dossier.

Le juge de la cour supérieure Jean-François Émond avait ordonné la détention immédiate du pasteur après le verdict du jury, qui a été immédiatement porté en appel.

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