4 syndicats d'enseignants contesteront la loi qui plafonne les hausses de salaire à 1 %

Les syndicats estiment que le plafond salarial de 1% imposé par le gouvernement Ford est inférieur au taux d'inflation.
Photo : iStock / Tonkovic
Quatre syndicats représentant des dizaines de milliers d'enseignants et travailleurs de l'éducation en Ontario se tourneront vers les tribunaux pour contester la loi 124 qui plafonne à 1 % par an les hausses salariales dans le secteur public.
L'Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO), la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario (FEEO), et l’Association des enseignantes et des enseignants catholiques anglo-ontariens (OECTA) annonceront jeudi qu'ils entameront une contestation judiciaire, a appris Radio-Canada.
Les quatre syndicats d'enseignants ontariens, qui sont présentement à la table de négociation avec la province pour le renouvellement des conventions collectives, avaient déjà menacé de contester la loi devant les tribunaux, affirmant que celle-ci vient bafouer le droit à la négociation collective
, en vertu de la Charte canadienne.
Les syndicats estiment que le plafond salarial de 1 % imposé par le gouvernement Ford est inférieur au taux d'inflation.
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Cette nouvelle action survient alors que les membres de la FEESO organisaient, mercredi, une deuxième grève d'un jour en deux semaines.
La loi 124 s'applique à plus d'un million d'employés, que ce soit les fonctionnaires provinciaux ou les employés des conseils scolaires, des collèges et universités, des hôpitaux et des centres de soins de longue durée.