Un camion de pompier volé sème la frayeur dans les rues de Winnipeg

Rob Carver, porte-parole de la police de Winnipeg, a indiqué avoir reçu un premier appel vers 12 h 45, mentionnant que le camion de pompier circulait sur Henderson avec les gyrophares allumés et que le chauffeur était en tenue de ville.

Le chef du service d'incendie et de soins médicaux d'urgence de Winnipeg, John Lane, a mentionné lors d’un point de presse devant le camion de pompier arrêté qu’il a été volé au cours d’une intervention médicale dans le secteur de Munroe.

M. Lane a précisé que toute l’équipe était sur une intervention lors du larcin et que le véhicule était en marche. Les camions sont généralement laissés en marche, surtout quand il fait froid, explique-t-il.

Quant à savoir si le camion était verrouillé ou non, M. Lane souligne qu’il s’agit d’un des aspects à vérifier.

Plusieurs voitures de police ont dû maîtriser un camion de pompier volé en cavale dans les rues de Winnipeg.

Photo : Radio-Canada / Tyson Koschik

14 voitures lancées à la poursuite du camion

Au moins 14 voitures de police ont été impliquées dans la course poursuite avec le camion de pompier volé. L’équipe tactique a été déployée.

Le chauffeur a percuté une voiture près du chemin Henderson et de la rue Donalda, mentionne Rob Carver. Personne n’a été blessé. Un poteau électrique a été percuté et a dû être coupé.

Les autorités indiquent que le camion s’est ensuite dirigé vers le centre-ville, roulant sur le gazon du parc Central.

Le chauffeur avait alors une conduite erratique et aléatoire. Rob Carver précise cependant qu’il aurait pu heurter des piétons, mais ne l’a pas fait.

« À un certain moment, une mise à jour d’un de nos agents mentionnait que le camion a percuté un arbre et des panneaux d’arrêt. »

Ce dernier a continué sa route sur la rue Edmonton vers l'avenue Ellice, derrière la Place Portage. Il ne filait pas à grande vitesse, entre 20 et 50 km/h, selon les indications de la police.

À cause du grand danger, la police a décidé de ne pas interrompre la poursuite policière, dit M. Carver.

Le porte-parole de la police explique que deux herses ont été déployées pour tenter d’arrêter le camion en crevant ses pneus.

Plus tard, le conducteur a dû être maîtrisé à l’aide d’un fusil à impulsions électriques. Il est détenu et aucune accusation n’a encore été déposée.

Selon les premières informations des autorités, rien n’indique qu’il s’agirait d’une attaque intentionnelle ou d’un geste de nature terroriste.