Le nouveau site web de l'Université de Moncton fait des mécontents

Le nouveau site web de l'Université de Moncton pose des problèmes aux étudiants et au personnel enseignant.
Photo : Getty Images / Brady Terry
Le nouveau site web de l’Université de Moncton suscite du mécontentement chez les étudiants et le personnel enseignant, qui se plaignent de problèmes de navigation.
Lancé ce mois-ci, le site web a pris deux ans et demi à être livré et a coûté 400 000 dollars.
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Des étudiants disent avoir été pris de court par le changement, affirment que le fonctionnement du nouveau site a été mal communiqué, et rapportent avoir de la difficulté à accéder à des courriels ou aux contenus que les professeurs doivent déposer sur le portail.
D’autres étudiants encore rapportent des contenus inexacts et des liens brisés.
Selon Pascale Rioux, présidente de la Fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM), même le personnel comme les bibliothécaires ont de la difficulté à naviguer le nouvel outil.
Lorsque même lorsque le personnel enseignant et non enseignant sur le campus a de la difficulté a savoir comment se servir du site Internet, c'est difficile de montrer à un étudiant comment le faire
, déclare Mme Rioux.
L’Université de Moncton admet qu’il y a des ajustements à faire, mais affirme que 95 % des problèmes ont déjà été résolus. Une page « Foire aux questions » a aussi été mise en ligne.
Il faut faire preuve un peu de patience
, dit Marc Angers, le directeur des communications et des relations publiques de l’Université de Moncton. Ça se peut qu'au départ, qu’ils ne se retrouvent pas, mais on pense que le nouveau site est très convivial. Puis, à un moment donné, quand la transition va être terminée, les étudiants devraient bien s'y retrouver parce que le nouveau site est vraiment fait en fonction de leurs besoins.
L’Université répond par ailleurs aux étudiants qui s’inquiètent de possibles difficultés techniques en fin de session en précisant que la plateforme utilisée pour les examens est complètement indépendante du nouveau site web.
D’après le reportage de Margaud Castadère