LVL Global investit 6 M $ pour une nouvelle technologie de biomasse

Les planches de LVL. D’ici moins d’un an, 100% des rejets de production de l’usine de Ville-Marie seront récupérés, comme l’écorce, la sciure et la poussière.
Photo : Radio-Canada / Tanya Neveu
LVL Global investit 6 millions de dollars dans un bouilloire de biomasse pour hausser sa production et réduire son empreinte écologique.
La chaudière de biomasse permettra à l’usine de fabrication de placage de bois lamellés d’augmenter sa production de 15 % et de réduire son empreinte écologique.
D’ici moins d’un an, 100 % des rejets de production de l’usine de Ville-Marie seront récupérés, comme l’écorce, la sciure et la poussière grâce au procédé de biomasse forestière.
Biomasse forestière :
Un procédé qui permet de brûler les rejets en créant une énergie à vapeur pour alimenter différents équipements dans l’usine.
Réduire l'empreinte écologique
Les dirigeants de l’usine espèrent diminuer de 79 % les émissions de gaz à effet de serre grâce aux nouvelles technologies intégrées dans la chaudière.
L'équipement présentement installé dans la cour arrière de l’usine date de plusieurs dizaines d’années et rencontre à peine les normes environnementales imposées par le gouvernement.
Si jamais demain il arrivait un bris majeur, on serait dans des problèmes très sérieux, car on devrait arrêter les opérations, explique le président de LVL Global, Claude Gagnon. Tant qu’à investir, il faut s’assurer d’avoir les éléments pour être capable de continuer à opérer.
Rester compétitif
La nouvelle chaudière augmentera la productivité de l’usine et créera de nouveaux emplois.
On va être à 7 jours par semaine, 24 heures sur 24 au lieu de 6 jours par semaine, ce qui va nous permettre d’aller chercher plus de 6 emplois supplémentaires
, indique le directeur financier et administratif chez LVL Global, Étienne Ricard.
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LVL Global souhaite demeurer compétitive dans un grand marché où elle n’est encore qu’un petit acteur dans l'industrie, qui se démarque toutefois par ses produits spécialisés.
En moins de 10 ans, l’usine aura investi plus de 12 millions de dollars pour l’achat d’équipements modernes.
L’installation de la structure, qui sera pour le moins imposante avec ses 36 pieds de hauteur, devrait commencer en avril pour que celle-ci soit opérationnelle en octobre 2020.