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Les élus de la région se mobilisent en faveur du maintien du Publisac

Un Publisac fait de plastique recyclé.

Les maires du Saguenay-Lac-Saint-Jean croient que la distribution du Publisac engendrerait la perte de nombreux emplois issus de l'industrie forestière.

Photo : Radio-Canada / Mélissa Paradis

Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Plusieurs élus du Saguenay-Lac-Saint-Jean unissent leurs voix pour le maintien du Publisac. Ces circulaires, distribuées gratuitement dans la plupart des foyers québécois, sont menacées de disparaître dans la région de Montréal pour des raisons environnementales.

Le maire de Dolbeau-Mistassini, Pascal Cloutier, a sollicité ses homologues de la région dans ce dossier. Celui qui préside aussi l’organisme Alliance forêt boréale n’a pas tardé à obtenir l'appui de nombreux collègues qui croient que l’élimination des circulaires engendrerait la perte de nombreux emplois issus de l’industrie forestière.

La mairesse de Saguenay, Josée Néron, a joint le mouvement.

« Le Publisac, pour la région, c’est 480 emplois directs et 1560 emplois indirects. Je pense qu’il faut prendre le temps de s’arrêter et de regarder si la saga que l’on vit autour du Publisac, le procès que l’on fait au Publisac en ce moment, c’est bien fondé. »

— Une citation de  Josée Néron, mairesse de Saguenay

Josée Néron précise qu’il est faux de dire que les circulaires nuisent à l’environnement.

Un publisac lancé sur une pelouse.

Certains propriétaires et locataires ne consultent pas les circulaires et les envoient directement au recyclage.

Photo : CBC/Anjuli Patil

L’industrie forestière a vraiment été ingénieuse et a réussi à créer une économie circulaire. Le centre de l’arbre sert à faire du bois d’œuvre, l’écorce à faire de la biomasse et les résidus – les copeaux – à faire le papier qui est utilisé pour faire, entre autres, les circulaires. Avant le Publisac, on enfouissait ou on brûlait. Est-ce plus écologique? On peut se poser la question. Est-ce plus économique? Ça je pense qu’on a une réponse assez rapide, insiste la première magistrate.

La mairesse Josée Néron derrière des micros

La mairesse Josée Néron croit que bon nombre de citoyens de Saguenay consultent les circulaires contenues à l'intérieur du Publisac.

Photo : Radio-Canada

Quant au sac dans lequel sont déposés les feuillets publicitaires, Josée Néron précise que le plastique provient de matière recyclée et que les gens peuvent le déposer dans le bac bleu destiné au recyclage.

Résolu jubile

Le porte-parole de Produits forestiers Résolu (PFR), Karl Blackburn, se réjouit de l’appui des élus régionaux au maintien des feuillets publicitaires. PFR détient trois usines à papier, lesquelles pourraient être touchées par le retranchement du Publisac.

Ils le font parce qu’ils y croient, mais ils le font aussi pour notre économie régionale et les emplois qui sont reliés à cette économie-là qui, malheureusement, pour des raisons [décisions] qui pourraient être prises à Montréal, les conséquences économiques, nous pourrions les vivre dans les régions du Québec, a déclaré le porte-parole.

TC Transcontinental, propriétaire de Publisac, a déposé une poursuite contre la ville de Mirabel, dans la région de Montréal, en septembre dernier. Mirabel a été la première ville du Québec à interdire la distribution systématique des circulaires.

Avec Michel Gaudreau

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