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L'UQAT se mobilisera contre la violence faite aux femmes

Durant une rupture, la peine peut paraître insurmontable et susciter une colère intense chez certaines personnes, indique le Dr Gilles Chamberland.

Comme chaque année, les 12 jours de sensibilisation contre la violence faite aux femems culmnineront le 6 décembre, jour de commérmoration de la tuerie de Polytechnique.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les 12 jours d'action contre la violence faite aux femmes commencent aujourd'hui un peu partout au Québec.

L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) se joindra au mouvement de 13 autres universités canadiennes, qui illumineront le ciel de leur ville le 6 décembre.

La violence envers les femmes en Abitibi-Témiscamingue

La région est d'ailleurs particulièrement touchée par la violence faite aux femmes selon le professeur en psychoéducation Saïd Bergheul.

J'ai été surpris il y a quelques années quand j'ai regardé les statistiques en Abitibi-Témiscamingue. C'est un problème important en région et je dirais qu'aussi, on n'a pas les moyens. Il y a quand même des services qui sont implantés, mais il manque de ressources financières, indique-t-il.

Taux régionaux d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal, Québec, 2015

  • Côte-Nord : 590,2
  • Abitibi-Témiscamingue : 409,3
  • Outaouais : 351, 8
  • Laval : 332,5
  • Ensemble du Québec : 268,8

Selon les statistiques compilées par le ministère de la Sécurité publique (MSP), l'Abitibi-Témiscamingue la région avec le deuxième plus haut taux d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal.

En effet, en 2015, 409,3 personnes par 100 000 habitants ont subi une infraction contre la personne en Abitibi-Témiscamingue.

Graphique montrant les taux régionaux d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal en 2015 au Québec.

En 2015, la Côte-Nord est la région qui a connu le taux d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal le plus élevé, suivie par l'Abitibi-Témiscamingue.

Photo : Ministère de la Sécurité publique. Données du Programme DUC 2.2

Quant au plus fort taux d’homicides ou de tentatives de meurtre dans un contexte conjugal, il est enregistré en Abitibi-Témiscamingue (3,9 pour 100 000 habitants), où 1 homicide et 5 tentatives de meurtre ont eu lieu.

L'évènement du 6 décembre soulignera les 30 ans du drame de la tuerie de la Polytechnique, survenue en 1989, lors de laquelle 14 femmes ont été tuées.

L'UQAT allumera les lumières vers 17h10 lors de cette journée commémorative,

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