Une journée pour mieux expliquer la réalité des bébés prématurés

Une femme lit doucement un conte à un bébé prématuré.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Préma-Québec profite de la Journée mondiale de la prématurité dimanche pour faire connaître la réalité des quelque 6 000 familles québécoises confrontées à la naissance prématurée de leur bébé.
Elle donne la parole aux enfants prématurés devenus grands pour témoigner de leur vécu.
En Abitibi-Témiscamingue, c'est Claudia Pelletier de La Sarre aujourd'hui âgée de 34 ans qui est porte-parole régionale.
Elle est née à seulement 30 semaines et elle a donné aussi naissance à un enfant prématuré de 32 semaines.
C'est un événement qui est très stressant. On sait surtout, que nous en Abitibi-Témiscamingue, quand on accouche avant [32] semaines de grossesse, il faut aller vers Montréal, on est transférés très loin de notre domicile, dit-elle. Donc il faut se loger et se nourrir à l'extérieur, il y a des soins particuliers à apporter au bébé et parfois à la maman [...] Ça peut aller jusqu'à 300 $ par mois de frais qui ne sont pas prévus. Donc c'est vraiment important de donner à Préma-Québec.
Oui c'est un stress financier, un stress psychologique pour les familles qui n’ont pas prévu ça.

Ginette Mantha, fondatrice et directrice générale de Préma-Québec
Photo : Gracieuseté, Brigitte Filiatrault
Préma-Québec offre gratuitement plusieurs services aux parents qui ont un enfant prématuré.
Ginette Mantha, fondatrice et directrice générale de Préma-Québec, est elle-même maman de deux enfants prématurés.
On offre des services aux parents d'enfants prématurés. Ça va de la ligne d'écoute en passant par les groupes de discussion en milieu hospitalier, du soutien en allaitement au soutien financier, la massothérapie dans les unités néonatales ou les enfants prématurés ont des soins intensifs... on aide beaucoup beaucoup de parents de l'Abitibi-Témiscamingue qui sont transférés vers les grands centres
, affirme Ginette Mantha.
On doit savoir que je suis une Abitibienne, que le berceau de Préma-Québec est Rouyn-Noranda. J'ai vécu le transfert d'un bébé gravement malade de Rouyn vers Sainte-Justine il y a plus d'une vingtaine d'années et c'est pour cette raison que j'ai eu envie de fonder Préma-Québec.
Ginette Mantha invite la population à porter un vêtement de couleur mauve en guise de soutien à la cause.