Une chercheuse du Nord de l’Ontario en mission en Antarctique

Depuis 2015, le programme Homeward Bound permet à des centaines de femmes scientifiques du monde entier d'explorer l'Antarctique.
Photo : Rodrigue Potvin
Une professeure de l’Université Laurentienne, à Sudbury, commencera vendredi une mission scientifique en Antarctique. Tammy Eger est l’une des quatre Canadiennes à prendre part cette année au projet Homeward Bound. L’initiative mondiale vise à accroître l’influence et l’impact de leaders féminines dans la prise de décisions qui transforment notre planète.
Tammy Eger est professeure titulaire des sciences de l’activité physique et titulaire d’une Chaire de recherche au Centre de recherche sur la santé et la sécurité au travail.
La spécialiste de l’ergonomie a mis plusieurs mois à se préparer pour l’expédition de trois semaines en Antarctique.
Le programme Homeward Bound unit chaque année une centaine de femmes dirigeantes issues des sciences, des technologies, de l’ingénierie, des mathématiques et de la médecine, des domaines souvent regroupés sous l’appellation STIMM
.Mme Eger se considère « extrêmement chanceuse » d’avoir été choisie pour ce périple en terrains hostiles, peut-on lire dans un communiqué de l’Université Laurentienne.
Je suis en effet enthousiaste, touchée, curieuse et grandement inspirée. Je sais que l’expérience nous changera et je me réjouis à la perspective de voir l’incidence qu’aura ma cohorte sur le monde entier.
La cohorte 2019 d’Homeward Bound se penchera sur le changement climatique et les sciences polaires.
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Le regroupement, qui a été fondé par l’activiste australienne Fabian Dattner, espère épauler 1000 femmes dirigeantes des STIMM
d’ici 2025 dans leur quête d’orienter et d’influencer les politiques mondiales qui contribueront à assurer un avenir durable pour la planète.Tammy Eger fonde beaucoup d’espoir sur la force collective des leaders qui aspirent à des changements positifs.
Lorsque nous collaborerons en tenant compte de toutes les voix, que ce soit dans le laboratoire, la salle de conférences, à élaborer des politiques ou à innover, nous vivrons dans un monde meilleur.
Homeward Bound considère l’Antarctique comme un lieu idéal pour mobiliser des leaders scientifiques puisqu’elles peuvent y constater aux premières loges les effets de l’activité humaine sur l’environnement.
Un constat suffisamment marquant, selon l’organisme, pour justifier l’ampleur des changements requis à nos habitudes.