Le tapis rouge déroulé à Saguenay pour attirer des immigrants

Les visiteurs pouvaient notamment obtenir des informations générales sur la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Photo : Radio-Canada
Près de 30 nouveaux arrivants ont été chaleureusement accueillis, vendredi, à Saguenay.
Leur passage s’inscrivait dans le cadre du programme « Un emploi en sol québécois » qui est piloté par la Fédération des chambres de commerce du Québec.
De quoi s'agit-il exactement?
Le programme « Un emploi en sol québécois » a pour objectif principal de faciliter l’intégration professionnelle des immigrants dans certaines régions du Québec, incluant le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il est financé par le gouvernement provincial. Il est perçu comme l’une des nombreuses solutions pour faire face à la rareté de la main-d’oeuvre à l’extérieur des grands centres.
Les nouveaux arrivants avaient été savamment sélectionnés pour que leurs compétences correspondant aux besoins du marché du travail local.
Ils ont eu l’occasion de rencontrer des employeurs potentiels et d’obtenir des entrevues avec eux.
Hamza Ezzeroug-Ezzraimi, un Algérien arrivé au Québec il y a moins d’un an, faisait partie du groupe de visiteurs.
Ce jeune père de famille a souligné avec enthousiasme qu’il espérait parvenir à décrocher un emploi à Saguenay.
Ça m’attire parce qu’il y a du travail, mais aussi à cause de la nature
, a-t-il spécifié.
Contrairement à plusieurs autres immigrants, ce technicien en comptabilité n’est pas tombé sous le charme de Montréal, et ce, pour deux raisons principales.
Il y a plein de concurrence là-bas. On y demande l’anglais et je ne le parle pas
, a-t-il précisé.
Arnaud Tonpoba, qui souhaite également évoluer dans le domaine de la comptabilité, a lui aussi fait le choix de tourner le dos à la métropole.
Ce Camerounais y habite depuis seulement un mois et le rythme effréné de cette ville l’étourdit déjà.
« Subir de la pression, courir tous les jours, voir mes enfants seulement en train de dormir, ça ne m’intéresse pas. »
Je trouve que ce n’est pas mal ici. Il faut que je me trouve un bon endroit où je pourrai m’établir facilement pour y voir mes enfants grandir. J’ai envie de partager avec eux, de les voir grandir, de leur inculquer mes valeurs
, a-t-il conclu.
Sur la base des entrevues de Claude Bouchard