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Exemptions au cours d’éducation sexuelle : la CSPO dit être en règle

Une affiche portant le logo de la Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais est installée devant une école.

La Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais, à Gatineau.

Photo : Radio-Canada / Christian Milette

Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais (CSPO) prétend qu’elle ignorait que plus de 80 % des élèves exemptés du cours d’éducation à la sexualité à l'échelle provinciale fréquentent ses écoles.

Cette semaine, le Journal de Montréal a révélé que la CSPO enregistrait le plus grand nombre d’exemptions d’élèves dans toute la province pour le cours d’éducation à la sexualité. Les écoles du Québec ont reçu 540 demandes, dont 237 ont été acceptées, selon les données du quotidien montréalais. De ce nombre, 192 – soit 81 % – proviennent de la CSPO.

C’est des informations qu’on vient d’avoir. Comment ça a été traité dans les autres commissions scolaires? Je ne sais pas, affirme la directrice générale de la Commission scolaire, Nadine Peterson.

Elle ajoute que tout a été fait selon les critères du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

On a traité chacune des demandes à la pièce. Elles ont été analysées une par une. Quand on a donné une réponse [aux parents], on était convaincus qu’on avait les motifs et que les parents avaient fourni les preuves pour pouvoir faire les demandes d’exemption, explique-t-elle.

« Je ne suis pas en mesure de vous dire s’il y a eu faille ou pas de faille, nous on a appliqué la procédure. »

— Une citation de  Nadine Peterson, directrice générale de la CSPO

De son côté, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, avait affirmé, lundi, que la situation à la CSPOsoulève quelques drapeaux.

Deux motifs peuvent être invoqués pour retirer un enfant du cours d’éducation à la sexualité, précise le ministère de l’Éducation. D’abord, si le contenu peut causer un tort psychologique à l’élève. Ensuite, si le cours peut porter atteinte à une liberté ou à un droit fondamental garanti par les chartes canadienne et québécoise, par exemple pour des raisons religieuses.

La directrice générale de la CSPO croit qu’il y a eu un mouvement de parents qui se sont mobilisés pour demander des exemptions au programme. Le groupe Parents engagés de l’Outaouais a expliqué à Radio-Canada qu’il a fait appel à des avocats pour les aider à formuler des demandes d’exemption, principalement pour des motifs religieux.

Radio-Canada a tenté de confirmer les données obtenues par le Journal de Montréal. La CSPO, qui a les chiffres en main, refuse de nous les dévoiler. De son côté, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur affirme toujours être en train de colliger ces données.

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