L’Alberta autorise le mégaprojet minier Frontier

Le gouvernement fédéral devra décider s’il donne le feu vert au projet en février 2020.
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Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le gouvernement de l’Alberta a autorisé le mégaprojet minier Frontier dans les sables bitumineux, malgré les effets négatifs de la mine sur l’environnement et les communautés autochtones.
L'entreprise Teck Resources, de la Colombie-Britannique, est à l'origine du projet estimé à plus de 20 milliards de dollars.
Il devrait susciter des retombées de plus de 70 milliards de dollars
pour les trois ordres de gouvernement, selon le rapport de la commission d’examen conjoint formée de l'Agence d'évaluation d'impact au Canada et l'Agence de réglementation de l’énergie de l’Alberta.
Selon la commission, la mine aura de nombreux effets négatifs sur l’environnement et les communautés autochtones. Elle est située à quelques kilomètres du parc national Wood Buffalo, où vivent des espèces animales menacées.
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) réfléchit par ailleurs à la possibilité que le parc soit placé sur sa Liste du patrimoine mondial en péril.
Le projet Frontier devrait produire 260 000 barils de bitume par jour.
Il comprend deux mines à ciel ouvert, une usine de préparation du minerai, une usine de traitement du bitume, des installations de préparation et de gestion des résidus, des aires d’élimination et de stockage des résidus, une prise d’eau fluviale, un aérodrome et un campement pour les travailleurs.
Le gouvernement fédéral devra décider s’il donne le feu vert au projet en février 2020.
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Avec les informations de Stéphanie Rousseau