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Pro-choix, les candidats conservateurs de Québec appuient leur chef

De gauche à droite, les candidats conservateurs Marie-Josée Guérette, Pierre Paul-Hus, Joël Godin, Alupa Clarke et Bianca Boutin.

De gauche à droite, les candidats conservateurs Marie-Josée Guérette, Pierre Paul-Hus, Joël Godin, Alupa Clarke et Bianca Boutin

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Tout en se déclarant pro-choix à l’unisson, cinq candidats conservateurs de la région de Québec considèrent qu’Andrew Scheer a le droit d’être pro-vie. L’important est que leur chef s’engage à ne pas « rouvrir le débat » sur l’avortement, selon eux.

Après avoir évité la question à maintes reprises dans le premier débat télévisé, présenté mercredi soir, Andrew Scheer n’a admis être pro-vie que jeudi matin.

C'est son choix, a déclaré le député sortant Pierre Paul-Hus dans un point de presse à Québec.

Andrew Scheer, la main levée, regarde la caméra lors d'une conférence de presse.

Andrew Scheer a affirmé qu'un éventuel gouvernement conservateur ne rouvrira pas le débat sur l'avortement.

Photo : La Presse canadienne / Chris Young

L'important pour moi, c'est que d'un point de vue politique, il n'est aucunement question qu'un gouvernement conservateur permette d'ouvrir le débat là-dessus.

Élections Canada 2019

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Un bulletin de vote est déposé dans une boîte de scrutin.

Je ne serais pas ici

Avant le déclenchement des élections, les élus conservateurs de la grande région de Québec étaient tous des hommes. Ils ont choisi deux femmes, Marie-Josée Guérette et Bianca Boutin, pour tenter de ravir les circonscriptions de Québec et de Louis-Hébert aux libéraux.

Personnellement, je suis pro-choix, alors ce n'est pas un enjeu du tout sinon je ne serais pas ici, lance Bianca Boutin, questionnée sur la position de son chef.

Il s'est engagé à ne pas ouvrir le débat sur l'avortement, parce que, moi, c'était un enjeu. C'était une condition, ajoute Marie-Josée Guérette.

La candidate soutient qu’il n’est pas rare qu’un chef de parti doive mettre ses positions personnelles de côté pour mettre de l'avant celles de sa formation politique.

Je pense qu'il arrive souvent que des chefs d'État aient des sentiments personnels, mais qu'ils placent le devoir d'État au-dessus. C'est exactement la position que M. Scheer défend.

Pierre Paul-Hus ne cache pas son impatience de passer à autre chose.

La première demi-heure [du débat], c'était très abrutissant de voir des questions comme ça sur l'avortement, juge-t-il au sujet du premier thème abordé dans le face à face présenté sur les plateformes de Québecor.

Gagnant sur le contenu

L’ensemble des candidats présents au point de presse estiment que leur chef a gagné le débat sur le fond, malgré son manque d’aisance dans la langue de Molière.

Il maîtrise quand même très bien le français, mais c'est sûr que ça peut être handicapant, commente Pierre Paul-Hus. Le programme qu'on a, ce qu'on propose aux Canadiens, c'est ça qui est important.

Regardez le prochain débat en anglais, vous allez voir que l'homme a de la répartie.

Une citation de Pierre Paul-Hus, candidat conservateur dans Charlesbourg-Haute-Saint-Charles

Les deux prochaines rencontres entre les chefs sont organisées par le Partenariat canadien pour la production des débats. Il sera possible de les écouter sur de nombreuses plateformes, dont celles de Radio-Canada.

Le débat en anglais est prévu pour le lundi 7 octobre de 19 h à 21 h.

Celui en français aura lieu le jeudi 10 octobre de 20 h à 22 h.

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