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Séquestration et agressions sexuelles : Daniel Laframboise remis en liberté

Deux agents de sécurité escortent un suspect dans un palais de justice.

Daniel Laframboise (archives)

Photo : Radio-Canada / Mélanie Picard

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Accusé notamment de séquestration, d'agressions sexuelles et de harcèlement, Daniel Laframboise est libéré en attendant la suite des procédures.

Le juge a rendu cette décision jeudi après-midi au palais de justice de Rouyn-Noranda.

Une des présumées victimes a d'ailleurs quitté la salle d'audience en pleurs.

L'homme de Rouyn-Noranda est détenu depuis plus d'un an, depuis son arrestation le 2 août 2018. Il fait face à 19 chefs d'accusation.

Daniel Laframboise est détenu depuis plus d'un an, depuis son arrestation le 2 août 2018, alors qu'un juge de la Cour du Québec l'avait gardé en détention pour un premier dossier.

La Cour supérieure avait ensuite ordonné sa remise en liberté dans ce premier dossier, mais de nouvelles accusations avaient été déposées le jour même, le renvoyant ainsi en prison.

Puis, des accusations dans un troisième dossier avaient été déposées contre lui en août dernier, pour lesquelles il avait été remis en liberté en septembre.

Il demeurait donc détenu dans un seul dossier, comme le précise la procureure de la Couronne, Mélanie Gagné.

D'abord, de façon générale, il faut comprendre que le Code criminel – et d'ailleurs il a été modifié pour rendre ce principe-là encore plus clair – la règle, c'est la remise en liberté. Donc, on part de cette règle-là et dans le cas qui nous occupe, il faut conserver à l'esprit que la Cour l'a remis en liberté à deux reprises, dans les accusations les plus sérieuses, alors nous avons pris acte des décisions de la Cour, explique-t-elle.

Des conditions sévères

Le juge lui impose une série de conditions sévères pour sa remise en liberté.

Il n'a pas le droit de se trouver dans un large quadrilatère au centre-ville de Rouyn-Noranda.

Il ne peut utiliser Internet, sauf au Centre local d'emploi, en présence de sa mère dans le but de se trouver un emploi.

Il lui est aussi interdit d'entrer en contact avec les présumées victimes et leur famille.

Daniel Laframboise sera de retour en cour le 9 octobre.

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