Érosion : « Il va falloir agir assez rapidement », affirme Robert Gauvin

L'érosion des caps est particulièrement menaçante le long de la rue Paulin, à Sainte-Marie-Saint-Raphaël.
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
« Je considère que c'est urgent. » Le vice-premier ministre et député progressiste-conservateur de Shippagan-Lamèque-Miscou, Robert Gauvin, affirme « qu'il va falloir agir assez rapidement » pour contrer l'érosion des côtes au Nouveau-Brunswick.
J'en ai discuté avec le premier ministre, dit-il. Il est d'accord qu'à un moment donné il faudra prendre une décision pour éviter le pire. Quand j'ai parlé au premier ministre, c'était le matin de l'ouragan. Il a dit que quelqu'un irait visiter, d'ici un mois, partout dans la province, l'état de l'ouragan finalement. Nous, il faudra décider ce qu'on fait pour aider les gens. En tant que gouvernement, il va falloir aider les gens qui sont le plus dans la misère.
M. Gauvin fait entendre qu'il ne veut pas faire de promesses ou créer de faux espoirs.
Dans les 20 dernières années, il y a des endroits où la côte a été mangée de 200 pieds. C'est un problème partout au Nouveau-Brunswick. Malheureusement, nous vivons dans ce monde-là. S'il fallait mettre de la roche tout de suite il faudrait passer de Campbellton à Shediac. Là, pour l'instant, il va falloir aller au plus urgent.
La semaine dernière, des résidents de Cap-Bateau ont entrepris de déménager leur maison de crainte qu'elle finisse par tomber en bas du cap.
Le député de Shippagan-Lamèque-Miscou se montre préoccupé par ce que vivent les résidents les plus menacés par le phénomène de l'érosion.
Pour l'instant, les riverains sont responsables de protéger la côte qui fait face à leur maison, explique-t-il. Maintenant, on va faire une évaluation. Je suis pleinement conscient qu'il y a des gens qui restent sur le bord des côtes qui ne sont pas fortunés. Donc, il faudra se pencher là-dessus et prendre des décisions sous peu. Moi, ce qui m'intéresse et m'inquiète, c'est surtout le côté humain.
Entre-temps, le maire de Sainte-Marie-Saint-Raphaël, Bernard Savoie, est dans l'expectative. Des résidences de la rue Paulin sont particulièrement menacées par l'érosion.
On attend, c'est tout ce que je peux dire pour l'instant, indique M. Savoie. Il n'y a rien de concret, on attend des réponses.