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Érosion : des propriétaires de maisons à Cap-Bateau se sentent abandonnés

Les Thériault ont dû déménager leur maison en raison de l'érosion des caps.

Les Thériault ont dû déménager leur maison en raison de l'érosion des caps.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Des propriétaires d'une maison menacée par l'érosion, à Cap-Bateau, dans la Péninsule acadienne, réclament l'aide du gouvernement provincial.

À 60 ans, Jean-Yves Thériault avait entrepris ce qu'il appelle « une préretraite ». Mais il devra revoir ses plans. Lui et sa conjointe, Louise, ont dû faire déplacer leur maison. Selon eux, cette aventure va leur coûter environ 50 000 $.

Louise et Jean-Yves Thériault, de Cap-Bateau.

Louise et Jean-Yves Thériault, de Cap-Bateau

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Il va falloir que je travaille plus longtemps, se désole monsieur Thériault. J'aimerais avoir un peu d'aide parce que ça coûte vraiment cher. Ils ont bien eu de l'aide ailleurs dans la province quand il y a eu des inondations.

Il y a quelques années, les Thériault ont d'abord sollicité l'aide de Wilfred Roussel, alors député du gouvernement libéral.

Il est venu nous voir et a fait des démarches, explique Jean-Yves Thériault. Ça ne s'est pas rendu assez loin et il y a eu des élections. Robert Gauvin [l'actuel député conservateur] a fait des démarches, mais là, on ne sait pas où c'est rendu.

À Cap-Bateau, les caps se font manger par la mer pendant les tempêtes.

À Cap-Bateau, les caps se font manger par la mer pendant les tempêtes.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Les politiciens devraient faire quelque chose, ajoute Louise Thériault. Ils peuvent bien venir voir, mais qu'est-ce que ça donne? Il y en a plusieurs qui sont venus au mois de juin. Le ministre des Transports est venu, Robert Gauvin aussi. Mais, il n'y a rien qui a bougé. Qu'ils fassent leur travail!

Louise Thériault constate que leur terrain a considérablement rapetissé au fil des tempêtes des dernières années.

« On a perdu au moins une trentaine de pieds de terrain. La mer vient chercher nos terrains. Si on ne fait rien, ce sera les terrains de tous les voisins en face, aussi, qui vont se faire manger. Les îles Lamèque et Miscou vont rapetisser si on ne fait rien. Ça n'a plus de bon sens! »

— Une citation de  Louise Thériault, résidente de Cap-Bateau
Les Thériault s'arrangent comme ils le peuvent en attendant que leur maison soit bien réinstallée.

Les Thériault s'arrangent comme ils le peuvent en attendant que leur maison soit bien installée à son nouvel emplacement.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Aux yeux des Thériault et de leurs voisins, à Cap-Bateau, il ne fait pas de doute que le phénomène de l'érosion des caps constitue une situation urgente.

Une autre grosse tempête et notre maison tombait dans l'eau, tranche-t-elle.

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