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Carolyn Strom en attente du verdict de la Cour d’appel de la Saskatchewan

Carolyn Strom devant les portes d'entrée de la cour d'appel.

L'infirmière de Prince Albert, Carolyn Strom, a été condamnée, en 2016, à verser une amende de 26 000 $ pour inconduite professionnelle.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

L’infirmière, Carolyn Strom, reconnue coupable en 2016 d'inconduite professionnelle pour un message publié sur les réseaux sociaux, s'est rendue mardi à la Cour d’appel de la Saskatchewan à Regina.

« Je suis une personne à part entière, j'ai une famille dont je me soucie et oui, ce n'est pas juste, tout ce qui est arrivé n'est pas juste », a-t-elle déclaré à sa sortie du tribunal.

Un peu plus tôt, l’avocat de l’infirmière, Marcus Davies, a plaidé, devant trois juges, que sa cliente a agi de bonne foi et qu’elle n’a fait qu’exercer son droit à la liberté de parole.

« Le comité disciplinaire reconnaît qu’elle n’a pas agi par malveillance. […] Si elle n’a pas agi par malveillance alors, elle a agi de bonne foi », soutient Marcus Davies.

En février 2015, Carolyn Strom avait critiqué sur Facebook les soins palliatifs prodigués à son grand-père au Centre de santé intégré Saint-Joseph, de la ville de Macklin, située à l'ouest de Saskatoon.

L’avocat a contesté les décisions de l’Association des infirmières autorisées de la Saskatchewan (SRNA) et de la Cour du Banc de la Reine, qui ont statué contre Carolyn Strom.

Le syndicat des infirmières de la province a pris la parole pour critiquer la mesure disciplinaire dont a été frappé Carolyn Strom. Il indique que les propos de Mme Storm visaient le centre hospitalier et non les infirmières en général.

L’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique et la Fondation de la Constitution canadienne sont aussi intervenues devant le tribunal pour défendre la liberté d’expression de l'infirmière de Prince Albert.

D'un autre côté, l’avocat de la SRNA, Roger Lepage, a plaidé que le geste de Carolyn Strom était une atteinte à la réputation de l’institution de santé. Pour lui, la décision que rendra la cour fera date.

« J'ai vu que la Cour d'appel était très intéressée au dossier, parce qu'on est en train d'équilibrer la liberté d'expression et le droit à un ordre professionnel de discipliner une personne si elle dit des choses qui attaquent la réputation d'un autre groupe », explique-t-il.

Les juges de la Cour d’appel ont indiqué qu’ils rendront leur décision à une date ultérieure.

Avec les informations de Sophie Chevance

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