Dorian a malmené la côte de Le Goulet
À Le Goulet, des casiers à homards servant à protéger la côte ont été déplacés par la tempête.
Photo : Radio-Canada / René Landry
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le littoral du village de Le Goulet, au Nouveau-Brunswick, a été malmené par les forts vents de la tempête Dorian et la mer agitée en fin de semaine dernière.
Des éléments protecteurs, comme des casiers à homards, des sapins et des piquets de bois, ont été projetés un peu partout le long du littoral. Ces éléments ont été installés au cours des dernières années pour protéger le village des inondations.
La tempête a pas mal ravagé la côte
, constate le maire, Paul-Aimé Mallet.
L'an dernier, une importante quantité de sable a été ajoutée à certains endroits plus vulnérables. Depuis 2013, des murets ont été faits, notamment avec des sapins de Noël récupérés.
Ç'a protégé un bout de la dune, explique le maire, mais il y a des endroits dans l'ouest du village, tout ce qui avait été fait depuis deux ans a été emporté. Ce qui avait été installé dans les années avant, où le sable s'est accumulé, ç'a résisté. Cette tempête était extraordinaire. Si elle avait duré 24 heures, il y aurait beaucoup plus de dégâts.
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Une importante quantité de sable est toujours entreposée à Le Goulet. Le sable provient de travaux de dragage effectués aux alentours du quai.
Paul-Aimé Mallet souhaite que l'ajout de sable le long du littoral ait lieu cet automne. Tout ce qu'il manque, assure-t-il, c'est un permis.
C'est décourageant, laisse-t-il tomber. Plus on tarde, plus ça va coûter cher. On ne demande pas de l'argent, mais un permis. On attend un permis du ministère de l'Environnement du Nouveau-Brunswick. Ce permis tarde à arriver. On travaille tout le temps avec notre député, Robert Gauvin, qui tente de faire débloquer les choses. On va encore lui parler lundi.
Le maire se demande si les effets de la dernière tempête vont contribuer à faire bouger les choses.
Une autre tempête comme celle-là, et la mer va entrer dans les terres et se rendre au chemin. Des citoyens n'auront plus d'eau potable. C'est le temps de bouger comme jamais. La patience a des limites.