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Poussière rouge : comment réclamer jusqu’à 200 $ en indemnités

Un homme nettoie de la poussière rouge.

Un homme nettoie de la poussière rouge.

Photo : Véronique Lalande et Louis Duchesne

Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les résidents des quartiers centraux de Québec affectés par un épisode de poussière rouge il y a près de 7 ans peuvent réclamer jusqu'à 200 $ en indemnités à compter d'aujourd'hui. Voici les étapes à suivre.

Rappelons d’abord que l’entreprise Arrimage Québec a été condamnée en février dernier à verser un total de 1 681 540,86 $ parce qu’un nuage d’oxyde de fer, poussé par le vent, a recouvert des quartiers de la basse-ville de Québec, le 25 octobre 2012, en raison de ses opérations.

Les propriétaires et locataires qui résidaient alors dans la zone rouge située dans le Vieux-Limoilou ont droit à une compensation de 200 $. Ceux des zones rose et bleue définies en partie dans les secteurs Saint-Roch, Vanier et Vieux-Limoilou peuvent pour leur part toucher 100 $.

Il y a environ 3000 logements concernés dans la zone rouge et 5000 dans les zones rose et bleue.

Les zones rouge, rose et bleue sur une carte

Les zones rouge, rose et bleue

Photo : Radio-Canada

Site web mis en ligne

Un site web poussiererouge.com (Nouvelle fenêtre) donne toutes les informations nécessaires aux citoyens, explique François Pinard-Thériault, avocat chargé du dossier.

Les demandeurs peuvent faire leur réclamation en version papier ou électronique.

« Les gens inscrivent seulement leur adresse, sans preuve de propriété. Mais ensuite, il va y avoir un exercice très important de validation des adresses auprès des autorités gouvernementales. C’est pour ça qu’on demande aux gens de renoncer à la confidentialité de certaines de leurs données pour pouvoir valider les adresses et s’assurer qu’il n’y aura pas d’arnaque ».

Ceux qui ne souhaitent pas renoncer à la confidentialité de leurs renseignements personnels devront fournir une preuve d’adresse datée de 2012.

« Processus simple et rapide »

Dans une entrevue à l'émission matinale Première heure, Me Pinard-Thériault invite tous les citoyens concernés par cet épisode de poussière rouge à réclamer. Il insiste que le processus est simple et rapide.

«  »

— Une citation de  Me François Pinard-Thériault, avocat chargé du dossier.

« Ça fait bientôt 7 ans qu’on se bat pour cette situation. On est rendu au bout du processus. Il ne reste plus qu’à réclamer. On est au stade final. C’est l’aboutissement. C’est 100$ ou 200$ facile pour les gens qui ont été incommodés par la poussière rouge en 2012 », ajoute-t-il.

Les chèques devraient être acheminés aux requérants à compter de l’hiver 2020.

L’argent qui n’est pas réclamé sera envoyé au gouvernement du Québec.

La date limite pour faire sa demande de réclamation est le 7 décembre prochain.

Trois assemblées publiques d’information auront lieu le 17 septembre, le 17 octobre et le 28 novembre 2019 à 18h30 au Centre communautaire Jean-Guy Drolet au 16, rue Royal-Roussillon à Québec.

Véronique Lalande accorde une entrevue sur le trottoir situé en face de la station de Radio-Canada sur la rue Saint-Jean, à Québec. Elle porte une tuque de laine bleue et un manteau noir. La photo a été prise en hiver.

Véronique Lalande, porte-parole de l’Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec

Photo : Radio-Canada

Autre cours collectif

Par ailleurs, le procès d’un second recours collectif initié par Véronique Lalande et Louis Duchesne contre Arrimage Québec et le Port de Québec commencera le 16 septembre prochain. La problématique de la poussière récurrente – pas seulement l’épisode de la poussière rouge du 25 octobre 2012 – y sera traitée dans son ensemble. Une soixantaine de citoyens seront entendus.

À partir d’une entrevue réalisée par Claude Bernatchez, animateur de l’émission matinale Première heure

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