Une première œuvre d’art urbain pour la ville de Rimouski

Une première oeuvre d'art urbain à Rimouski
La toute première œuvre d’art urbain de Rimouski a été complétée il y a quelques jours. En admirant la murale de 36 mètres de long sur la façade de la coopérative Paradis, dans le quartier Saint-Robert, il est possible de découvrir plusieurs éléments inspirés de la ville et de son histoire.
L’œuvre a été réalisée par Cyndie Belhumeur et Ilana Pichon, qui ont nommé la murale Intersections. Le titre fait entre autres référence à l’autoroute 20 et à la route 132, qui traversent Rimouski, mais également à la collaboration entre les deux femmes.
C’est aussi une intersection entre nous, deux artistes qui travaillent ensemble pour la première fois
, souligne Cyndie Belhumeur.
Originaires de Montréal et de Québec, les artistes tenaient à s’inspirer du territoire qui accueille leur œuvre.
« J’ai vraiment besoin de témoigner de ce qui existe comme environnement immédiat, de considérer l’espace autour, puis de signifier certaines caractéristiques. Ce sont souvent des caractéristiques architecturales, mais aussi géographiques, humaines ou historiques. »
Sur la murale, les plus observateurs peuvent ainsi distinguer des motifs qui se retrouvent aussi dans les alentours.
On est parti d’une vieille carte de 1946, raconte Cyndie Belhumeur. On est allé chercher des éléments de la vieille carte, d’aujourd’hui, du quartier, d’un peu partout.
Une première « excitante » pour les Rimouskois
C’est grâce à une initiative du centre d’artistes Caravansérail, qui loge à la coopérative Paradis, que la murale Intersections a pu être réalisée. Le projet a notamment été financé par le Conseil des arts et des lettres du Québec et approuvé par des comités du quartier Saint-Robert.
Selon Cyndie Belhumeur, les Rimouskois ont démontré beaucoup d’enthousiasme envers l’œuvre. Les gens sont tellement gentils, super accueillants, dit-elle. Surtout que c’est la première [oeuvre urbaine], les gens sont vraiment plus excités par le projet que quand tu arrives à Montréal, et qu’il y en a partout.