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Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, a présenté ses excuses, mercredi, après avoir écrit quelques jours plus tôt que la jeune militante écologiste Greta Thunberg était « mentalement instable ». Sur le fond, il a toutefois maintenu que l'adolescente suédoise tient un discours relevant de l'« hystérie climatique ».
En entrevue avec Anne-Marie Dussault, mercredi soir, à l'émission 24|60, Maxime Bernier a dit – comme il l'avait fait quelques heures plus tôt sur Twitter – qu'il n'aurait pas dû s'en prendre à la santé mentale de Greta Thunberg.
Ce que j'ai dit, c'est que je n'aurais pas dû, finalement, parler de sa situation physique, malgré le fait qu'elle et sa mère et les partisans d'un alarmisme climatique l'utilisent régulièrement, a-t-il admis dès le début de l'entrevue.
Je n'aurais pas dû faire ça, mais je me concentre sur ce qu'elle a dit et je suis encore en désaccord avec l'ensemble de ses propos.
Plus tôt cette semaine, le chef du PPC avait écrit sur Twitter que la jeune militante écologiste était « clairement mentalement instable », « autiste », « obsessive-compulsive » et qu'elle souffrait d'un « trouble de l'alimentation », de « dépression » et de « léthargie ».
M. Bernier s'est rétracté mercredi après-midi sur le même réseau social. J’ai reçu plusieurs critiques à la suite d’un tweet où je mentionnais les problèmes de santé mentale de Greta Thunberg qu’elle-même et sa mère ont mis sur la place publique, a-t-il écrit. Mon but n’était aucunement de dénigrer Greta ou quiconque souffre de telles conditions.
Il a néanmoins ajouté que l’appel de Greta à "paniquer" et à transformer radicalement la société sans autre débat, parce que nous n’avons plus de temps avant d’éviter une catastrophe, est particulièrement dangereux, surtout pour les jeunes d’ici et d’ailleurs qu’elle influence.
À l'émission 24|60, Maxime Bernier a déploré que les gens parlent beaucoup de [la santé mentale de Greta Thunberg] pour faire en sorte qu'on empêche ce débat-là, démocratique. Les gens de l'extrême gauche, les radicaux environnementalistes, utilisent ça comme un bouclier pour faire en sorte qu'on n'ait pas de débat. Et il faut avoir des débats, dans une démocratie.
Il faut quand même rendre hommage à cette jeune femme, qui lutte contre cette maladie-là, a-t-il reconnu. Mais d'un autre côté, on a le droit de critiquer ses propos. Elle a décidé d'être un personnage public; ses parents ont décidé de faire d'elle un personnage public qui défend une cause politique, et on devrait être capable de critiquer cette cause-là.
Contre l'avortement au troisième trimestre
Par ailleurs, Maxime Bernier s'est dit prêt à restreindre le droit des femmes de se faire avorter à la fin de leur grossesse.
En entrevue avec La Presse canadienne, le chef du PPC a précisé son opinion personnelle sur cet enjeu après avoir maintenu un flou dans les dernières semaines.
Il disait, au mois de mai, vouloir se donner le droit de décider « en temps et lieu » s'il votera pour ou contre un potentiel projet de loi qui viendrait restreindre le droit des femmes à l'avortement.
Il pose maintenant des balises plus claires pour justifier sa position.
Je suis en accord pour que les avortements puissent se faire jusqu'à 24, 25, 26 semaines, parce qu'à ce moment-là, le fœtus n'est pas un enfant. Mais après [cette période], c'est vraiment un enfant, a-t-il affirmé.
Les avortements pratiqués au troisième trimestre pourraient être réalisés selon certaines conditions, comme lorsque la vie de la mère est en danger, a ajouté M. Bernier.