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Jean Gaudreau : « l'enfant sage de l’art rebelle »

Le peintre Jean Gaudreau

Le peintre Jean Gaudreau

Photo : Radio-Canada / Valérie Cloutier

Dans un livre qui paraîtra cet automne, l’artiste Jean Gaudreau, reconnu comme un des peintres majeurs de la capitale nationale, retrace son parcours. Un retour depuis ses débuts, à l’adolescence, alors qu’il peint des paysages dans Charlevoix, jusqu’à aujourd’hui.

En 1979, Jean Gaudreau fait le choix de vivre de son art. La peinture, la sculpture, la gravure et la photographie vont habiter sa vie. Après quatre décennies, la passion, toujours présente pour son métier, motive la préparation d’un livre.

C’est un bilan de carrière, c’est une impression de travail accompli et d’acharnement de 40 ans de vouloir à tout prix vivre de ça, raconte l’artiste.

Parmi les souvenirs du peintre trône au sommet la période du Moulin à images d’Ex Machina et de Robert Lepage dans sa version de 2009 et 2010. Durant deux étés, plusieurs tableaux de Jean Gaudreau sont représentés dans un passage de la monumentale projection architecturale sur les silos de la Bunge au Vieux-Port.

L'univers de Jean Gaudreau projeté sur des silos à grain dans le bassin Louise à Québec

Des oeuvres de Jean Gaudreau intégrées au Moulin à Images

Photo : Radio-Canada

Le spectacle se déployait sur un support aussi grand que 25 écrans IMAX. Une visibilité qui a aidé le développement international de sa carrière, admet Jean Gaudreau.

Le critique d’art et propriétaire de la galerie AMF, Alexandre Motulsky-Falardeau, a réalisé plusieurs entrevues avec l’artiste afin de rédiger les textes de livre Jean Gaudreau : l’enfant sage de l’art rebelle, 1979-2019. L’auteur retient particulièrement le moment où le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, s’est intéressé aux oeuvres de Jean Gaudreau au début des années 2000.

Il y a comme un avant Cirque du Soleil et un après Cirque du Soleil, affirme Alexandre Motulsky-Falardeau. À un moment où Jean Gaudreau n’avait pas d’argent, Guy Laliberté lui a acheté des oeuvres [...] et quand tu es un artiste et que tu es toujours en train de courir après les ventes et l’argent, tu ne peux pas vraiment faire ce que tu veux. Alors après, ça lui a donné des ailes d’avoir un philanthrope.

Des ailes et de nouvelles idées. Comme celle, en 2012, d’intégrer des pièces de cuivre de l’ancien recouvrement de toit du Château Frontenac dans ses créations.

Ça été une période très, très charnière, souligne Jean Gaudreau. Ça m’a pris un bon moment avant d’apprivoiser ce nouveau matériau-là et ça m’a appris énormément [...] Et moi ça me préoccupe beaucoup de redonner vie à tout ce que je vais trouver autour.

Le livre, qui devrait être en librairie au début novembre, promet de retracer les 40 ans de carrière de Jean Gaudreau à travers 470 pages et plus de 500 photos.

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