Une séance d'orientation rassemble 600 élèves et parents nouvellement immigrés

Les participants à la séance d'information ont été accueillis dans 10 langues.
Photo : ben nelms/cbc / Ben Nelms
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La commission scolaire de Vancouver organise une séance d’orientation pour 600 parents et enfants récemment immigrés, en provenance de 56 pays. Des organisations sont présentes pour orienter les familles et leur expliquer ce qu’ils peuvent attendre de leur nouvelle école.
Les enfants de ces familles feront leur entrée dans le système scolaire canadien pour la première fois. Ils sont accueillis dans des ateliers donnés en 10 langues, dont l’arabe, le farsi et l’espagnol.
Karen et Hina Handa, originaires d'Inde, accompagnent leur petite fille, Bhabya, âgée de 5 ans. Ils sont arrivés en Colombie-Britannique il y a à peine 2 mois et se préparent à envoyer leur fille en maternelle. Ma plus grande peur est qu’elle ne puisse pas se faire d’amis
, explique Hina Handa. Mais c’est aussi sa plus grande chance parce que c’est ce qu’elle va apprendre à faire. C’est une bénédiction cachée peut-être? Cela va la changer.
« La manière de se faire des amis ici est probablement très différente de ce qui se faisait dans leur pays d’origine »
Jerry Wu supervise une équipe d'employés au sein de la commission scolaire, qui aide familles et élèves immigrants à s'intégrer. Quand ils sont à l'école
, dit-il, on a des employés qui les aident à s'intégrer et à se faire des amis dans la culture canadienne. (...) Se faire des amis, c'est tellement important à l'école.
De la place en immersion
Ces élèves peuvent même choisir des filières d'habitude très achalandées, comme l'immersion française. Une des choses à Vancouver, c'est qu'on a de longues listes d'attente pour beaucoup de programmes, mais pas tous.
, explique Adrian Keough, le directeur des programmes éducatifs pour la Commission scolaire de Vancouver, alors aujourd'hui ou la semaine prochaine, on a quand même quelques espaces pour la première année en immersion française, et on a de l'espace pour le programme Baccalauréat international.
Avec les informations d'Anaïs Elboudjaïni