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Cap-Chat : Damabois achète l'usine du Groupe Lebel

Travailleurs dans une scierie

Travailleurs dans une scierie

Photo : Radio-Canada / Lisa-Marie Bélanger

Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Groupe Damabois de Saint-Damase, dans la Matapédia, met la main sur les installations, mais surtout sur un volume de plus de 70 000 mètres cubes de bois.

La transaction, dont le montant n'a pas été dévoilé, a été officialisée lundi en fin d'après-midi.

L'entreprise a l'intention de conserver les deux bâtiments voisins. « Les usines seront complémentaires » a confirmé à Radio-Canada le PDG de Damabois, Martin Lavoie.

L'usine que possède Damabois depuis quelques années dans la municipalité produira les planches destinées à la fabrication de palettes et celle qui appartenait au Groupe Lebel se spécialisera dans les longeons.

Il s'agira d'un changement de vocation pour l'ex-scierie du Groupe Lebel qui produit actuellement du bois d'oeuvre.

En plus de la conception de palettes, la nouvelle usine de Damabois se concentrera sur un produit dit « de niche », c'est-à-dire, le bois de clôture.

En fait, l'entreprise était surtout à la recherche de bois pour répondre à un carnet de commandes de plus en plus garni.

Rappelons qu'en 2017, Damabois division Cap-Chat, a perdu la moitié de son approvisionnement à son usine de Cap-Chat.

« On n'avait pas assez d'approvisionnement à Saint-Damase pour une méga-usine, on était limités aussi à Cap-Chat, donc ce sont les garanties d'approvisionnement de l'usine de Lebel qui m'a fait pencher. »

— Une citation de  Martin Lavoie, PDG du Groupe Damabois

En mettant la main sur les installations du Groupe Lebel à Cap-Chat, l'approvisionnement garanti en forêt publique de Damabois, en Haute-Gaspésie, passe de 45 000 mètres cubes à plus de 115 000 mètres cubes.

« On va devenir un joueur majeur au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, on va faire partie du top 5. »

— Une citation de  Martin Lavoie, PDG du Groupe Damabois

Tous les emplois seront maintenus, promet le PDG. La transaction permettra même d'en créer trois ou quatre autres. Le nouveau propriétaire a aussi l'intention d'investir pour moderniser les équipements.

L'objectif est que d'ici à deux ans, l'usine puisse fonctionner 46 semaines par années, ce qui n'a pas été le cas l'an dernier.

Rentabilité difficile à atteindre pour le Groupe Lebel

Cour à bois, planches attachées ensemble.

Installations du Groupe Lebel à Cap-Chat

Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

Par communiqué, le PDG du Groupe Lebel, Louis-Frédéric Lebel, a rappelé qu'en 2015 l'entreprise a investit 2 M $ pour relancer l'usine qui était fermée depuis 2012.

L'objectif était alors d'opérer l'usine avec deux quarts de travail afin d'atteindre la rentabilité.

Quatre ans plus tard, «  force est de constater que nous n'avons pas été en mesure de réaliser cet objectif  », précise monsieur Lebel.

« Le transfert de la famille Lebel à la famille Lavoie représente la meilleure opportunité afin de garder les activités à long terme à Cap-Chat. »

— Une citation de  Louis-Frédéric Lebel, PDG, Groupe Lebel

L'usine de sciage du Groupe Lebel a été construite en 1991.

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