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Philippe Habeck, un bénévole passionné de Folklorama depuis 30 ans

L'enseignant Philippe Habeck porte des lunettes et se trouve dans une salle de classe.

Philippe Habeck, enseignant au Collège Jeanne-Sauvé de la Division scolaire Louis-Riel, à Winnipeg, est un bénévole pour Folklorama.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Avec près de 22 000 bénévoles, Folklorama vit grâce à ces volontaires passionnés. Philippe Habeck en est un de longue date et participe depuis 1989 à faire vivre ce festival multiculturel de Winnipeg.

Folklorama occupe une grande place dans la vie de Philippe Habeck, enseignant en immersion au Collège Jeanne-Sauvé.

« J’ai la chance de faire un travail d’enseignant où je m’amuse et ça me permet de faire plein d’autres choses », précise-t-il.

Il le reconnaît volontiers, ce qu’il préfère dans le festival Folklorama, ce sont les rencontres variées.

« On a une diversité incroyable à Winnipeg. J’aime les rencontres des gens que j’ai pu faire. Je travaille avec des gens extraordinaires. Ça nous donne la chance de montrer aux gens qui visitent la ville ce que nous avons à offrir », insiste-t-il.

Loin de voir Folklorama comme une succession de pavillons communautaires hermétiques, Philippe Habeck y observe une grande énergie de partage et d’échanges de cultures.

« J’ai rencontré une jeune fille qui dansait avec quatre groupes ethniques et aucune n’était sa communauté », donne-t-il en exemple.

Bénévole depuis 1989, Philippe Habeck est tombé dans la marmite de Folklorama avec le Pavillon français.

« J’étais ambassadeur pour le pavillon de la France et le festival, puis j’ai commencé à travailler comme maître de cérémonie pour les spectacles qu’ils ont en ville au cours de l’année », se souvient-il.

En effet, si le festival emballe toute la ville lors de ces deux semaines de festivités en août, il ne dort pas le reste de l’année.

Un homme costumé pose le pied sur une chaise tout en regardant la caméra et en souriant.

Philippe Habeck est bénévole pour Folklorama depuis longtemps. On le voit ici en 1995.

Photo : Folklorama

« Il y a environ 25 spectacles à gérer par mois. Je suis maître de cérémonie bilingue. C’est l’fun et je m’amuse avec la foule », affirme Philippe Habeck.

Il ajoute que les opportunités ne manquent pas lorsqu’on collabore avec le festival.

« Comme bénévole au festival, j’ai eu la chance de faire plein de choses. En travaillant pour le festival lui-même, j’ai eu la chance d’être chauffeur pour le président, d'être un guide touristique à bord des autobus », explique-t-il.

Quant à savoir s’il souhaite voir le retour d’un pavillon de la France, il est quelque peu nuancé sur la faisabilité du projet.

« Lorsque le pavillon français existait, c’était un spectacle qui coûtait très cher avec les danseuses de cancan, une « Édith Piaf », un « Maurice Chevalier » et ce n’était pas réellement des gens de la communauté. Notre communauté française est très petite comparée aux autres cultures comme les Ukrainiens », fait-il remarquer.

Il se félicite néanmoins que Saint-Boniface accueille de nombreux pavillons de Folklorama.

Le festival Folklorama se termine le 17 août.

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