De nouvelles ressources pour les premiers répondants de la province

Le 6 avril 2018, peu de temps après l'accident impliquant l'autocar de l'équipe de hockey des Broncos de Humboldt, des blessés ont dû être transportés à l'hôpital en hélicoptère.
Photo : 650 CKOM/980 CJME
Les premiers répondants de la Saskatchewan bénéficient maintenant d’une ligne d’écoute confidentielle, afin de parler de leurs potentiels problèmes à des spécialistes formés pour les épauler.
L’initiative, qui sera disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, offrira une ressource supplémentaire aux premiers répondants qui sont souvent appelés à se rendre sur les lieux d’événements tragiques, comme lors de l’accident impliquant l’équipe de hockey des Broncos de Humboldt qui a coûté la vie à 16 personnes.
Il leur sera aussi possible d’accéder à de l’aide en ligne afin de permettre à certains premiers répondants d’établir un premier contact plus facilement avec les spécialistes.
Ces nouvelles ressources ont été instaurées par le Comité de la santé mentale des premiers répondants de la Saskatchewan, en collaboration avec plusieurs autres organisations.
Ce que nous voulons, c’est d’améliorer l’accès à des ressources. Notre but est d’être proactifs et de réduire l’impact des problèmes de santé mentale chez les premiers répondants
, indique le vice-président de la prévention et des services aux employés de la Commission des accidents du travail de la Saskatchewan, Kevin Mooney.
Il sera aussi possible de prendre part à des séances de groupes où des discussions avec des collègues ou avec des anciennes victimes de problèmes de santé mentale pourront les aider à surmonter certains événements difficiles.
D’avoir quelqu’un à leur côté pour parler de sujets délicats peut bénéficier grandement aux premiers répondants
, affirme le président de l’Association des travailleurs paramédicaux de Saskatoon, Paul Hillis.
Selon la Commission des accidents du travail de la Saskatchewan, les problèmes psychologiques liés aux expériences délicates vécues par les premiers répondants sont fréquents, que ce soit dans les villes ou les municipalités rurales.
Entre 2010 et 2017, ces traumatismes représentaient une portion importante des blessures jugées sérieuses à travers la province.