Les ventes de propriétés de luxe sont en baisse à Vancouver

La taxe sur les maisons vides de Vancouver a été introduite pour décourager les investisseurs immobiliers et les spéculateurs de laisser leurs maisons inoccupées.
Photo : Radio-Canada / Rafferty Baker
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Selon un rapport de la société Sotheby's International Realty Canada, les ventes de propriétés de luxe valant de deux à quatre millions de dollars ont dégringolé de 31 % à Vancouver durant le premier semestre de 2019.
Un texte de Marc-Antoine Bélanger
Les ventes de propriétés dont la valeur varie entre un et deux millions de dollars sont, quant à elles, en baisse de 33 %.
Ces propriétés comprennent les maisons unifamiliales, les copropriétés et les maisons jumelées, selon le rapport.
Le président-directeur général de Sotheby's International Realty Canada, Don Kottick, croit que les mesures gouvernementales ont largement contribué à ce ralentissement.
C’est le résultat des taxes mises en place et du resserrement pour les prêts hypothécaires, notamment la simulation de crise relative au prêt hypothécaire.
Il est toutefois d’avis que Vancouver renouera avec les ventes à cause de son caractère international.
L'agente immobilière Louise Boutin a aussi remarqué une baisse des ventes au cours des derniers mois.
« C’est sûr que ça a affecté notre marché. En plus les banques ont resserré les conditions des hypothèques. Tout ça mélangé ensemble a causé un ralentissement. »
Dans son budget 2018-2019, le gouvernement de la Colombie-Britannique a relevé la taxe pour les acheteurs étrangers, la faisant passer de 15 % à 20 %.
La Ville de Vancouver impose également une taxe de 1 % sur les propriétés vacantes depuis 2016.
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Hausse des ventes à Montréal et Toronto
Les marchés de Montréal et Toronto ont respectivement vu leurs ventes croître de 5 % et 12 %.
Dans la région de Montréal, les ventes de propriétés valant quatre millions de dollars et plus ont augmenté de 267 %.
« L’intérêt des acheteurs internationaux, qui était concentré auparavant à Vancouver puis ensuite à Toronto, est maintenant dirigé vers Montréal », précise Don Kottick.
Selon lui, les politiques sur l’immobilier votées dans les régions de Vancouver et de Toronto ont suscité l’intérêt des acheteurs étrangers pour le marché montréalais.