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Le piratage informatique mondial a coûté 45 milliards de dollars en 2018

Des mains tapent sur un clavier d'ordinateur.

Environ 2 millions d'attaques ont été perpétrées par des pirates informatiques l'an dernier.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Logiciels malveillants, courriels infectés par un virus... Les pirates informatiques ont mené environ 2 millions d'attaques en 2018 dans le monde, dont le coût total dépasse 45 milliards de dollars, soit 59 milliards de dollars canadiens, d'après une étude américaine dévoilée mardi.

Selon Internet Society’s Online Trust Alliance, qui a compilé des données provenant du monde entier, les rançongiciels auraient coûté 8 milliards de dollars, soit 10 milliards de dollars canadiens. Ces attaques consistent à s'emparer des données d'un internaute par l'intermédiaire de logiciels malveillants avant d'exiger une rançon en échange du déblocage de l'accès à ces données.

Les municipalités en sont particulièrement victimes, des villes comme Atlanta ou Baltimore, aux États-Unis, ont notamment été forcées de reconstruire leur réseau informatique.

Si le nombre de ce genre d'attaques a baissé d'environ 20 % par rapport à 2017, les pertes financières qu'elles ont provoquées ont bondi de 60 %.

Le minage clandestin, une fraude en hausse

Le rapport pointe la croissance du minage clandestin, qui consiste à fabriquer clandestinement des monnaies virtuelles, comme le bitcoin, en infiltrant un serveur Internet, un ordinateur ou un téléphone intelligent. Le nombre de minages clandestins a triplé, provoquant des pertes d'environ 1,3 milliard de dollars américains (1,7 milliard de dollars canadiens) dans le monde.

Par ailleurs, il a dénombré environ 6515 brèches informatiques ayant exposé les données de 5 milliards de fichiers, ce qui est un peu moins qu'en 2017.

Des chiffres sous-estimés

Mais selon Jeff Wilbur, directeur technique de l'Alliance, les chiffres avancés dans le document sont probablement inférieurs à la réalité dans la mesure où de nombreuses attaques ne sont pas rendues publiques.

Cette étude rassemble des données de sociétés de sécurité informatique comme Symantec et Trend Micro ou d'agences gouvernementales comme la police fédérale américaine (FBI).

Avec les informations de Agence France-Presse

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