Les parents de Saint-Élie-de-Caxton se mobilisent pour leur école primaire

Les parents des élèves de l'école primaire Villa-de-la-Jeunesse, à Saint-Élie-de-Caxton, déplorent la perte de deux enseignantes à compter de septembre prochain.
Photo : Radio-Canada / Anne-Andrée Daneau
Près d'une centaine de personnes ont assisté mercredi soir à une rencontre avec la Commission scolaire de l’Énergie au sujet de l'abolition de deux postes d’enseignantes à l'école primaire Villa-de-la-Jeunesse de Saint-Élie de Caxton.
Cette réduction de personnel pour septembre prochain survient après que l'indice de défavorisation du secteur ait été revu à la baisse, diminuant du même coup le financement disponible pour des services à l’école. Une baisse anticipée du nombre d’élèves à l’école Villa-de-la-Jeunesse a aussi pesé dans la balance.
« La qualité des services aux élèves demeure au cœur de nos préoccupations », a cependant affirmé Denis Lemaire, directeur général de la Commission scolaire de l’Énergie. Ils seront maintenus, et ce, à la même hauteur », a-t-il ajouté en précisé que les services professionnels et de soutien aux élèves demeureront les mêmes.
La Commission scolaire dit avoir les mains liées
La commission scolaire explique avoir les mains liées par l’indice de défavorisation élaboré par le ministère de l’Éducation du Québec.
« Le gouvernement, même s’il applique les lois de la même façon partout, c’est aussi de sa responsabilité de ne pas briser un projet qui marche », a plaidé au micro de Facteur matinal Anne-Claude Hébert-Moreau, la porte-parole des Parents mobilisés pour la sauvegarde de l’école Villa-de-la-Jeunesse.
« L’école Villa-de-la-Jeunesse devrait servir d’exemple de réussite pour l’ensemble du Québec. La communauté de Saint-Élie-de-Caxton mérite mieux que de se voir inscrite dans une logique de nivellement par le bas. »
Pour écouter l’entrevue d’Anne-Claude Hébert-Moreau, cliquez ici.
Des programmes d’enseignement alternatif ont été mis sur pied à l’école Villa-de-la-Jeunesse depuis une dizaine d’années, ce qui en a fait « un facteur important d’attraction de nouvelles familles » soutient Anne-Claude Hébert-Moreau.
Les parents se tournent vers le député de Maskinongé
Qu’à cela ne tienne, les citoyens de Saint-Élie-de-Caxton veulent faire pression sur leur député, le caquiste Simon Allaire, pour qu’il intervienne auprès du gouvernement et que les postes d’enseignantes soient maintenus.
Le député Simon Allaire maintient déjà être en contact avec le ministère de l’Éducation à ce sujet. Il attend une réponse à savoir si l’indice de défavorisation découle d’une loi ou d’un règlement pour connaître la marge de manoeuvre dont il dispose « pour convaincre la gang en haut de voir les choses autrement dans le dossier de Saint-Élie-de-Caxton», a-t-il ajouté.