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Des citoyens de Saint-Élie-de-Caxton inquiets pour leur école

Façade de l'école en été

Des parents d'élèves de l'école Villa-de-la-Jeunesse, à Saint-Élie-de-Caxton, s'inquiètent pour leur école primaire.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Des parents d’élèves de Saint-Élie-de-Caxton se questionnent sur l’avenir de leur école primaire. Ils convoquent les représentants de la Commission scolaire de l’Énergie et les citoyens à une rencontre mercredi soir.

Deux enseignantes de l’école Villa-de-la-Jeunesse ne seront pas de retour en septembre et ne seront pas remplacées, selon ce que les élèves ont appris et rapporté à leurs parents.

En fouillant, ils ont aussi découvert que l’indice dedéfavorisation de leur milieu a été revu et que conséquemment, les ressources allouées à leur école seront réduites.

Si on coupe deux professeurs, le ratio professeur-enfant va automatiquement augmenter, s'inquiète Anne-Claude Hébert-Moreau, la mère d'un élève.

« On a appris de façon très cavalière cette situation-là et on se sent mis de côté. »

— Une citation de  Anne-Claude Hébert-Moreau, parent d'un élève de Villa-de-la-Jeunesse
Femme devant un autobus jaune

Anne-Claude Hébert-Moreau est la mère d'un élève qui fréquente l'école primaire Villa-de-la-Jeunesse à Saint-Élie-de-Caxton

Photo : Radio-Canada

Il y a dix ans, l'école avait failli fermer, par manque d'élèves. La communauté s'était mobilisée et avait créé le projet Grandi-Ose pour revaloriser l'école, attirer de nouvelles familles et les garder, explique Mme Moreau. Des cours de musique, de cirque et une radio étudiante ont vu le jour grâce à ce projet.

Notre école ne sera plus considérée comme défavorisée, donc il y a des services qui vont être retirés de l'école, déplore-t-elle. C'est comme si on était victime de notre succès, comme si on était punis : "ici tout va bien, donc on vous enlève des ressources".

La rencontre aura lieu à l’école Villa-de-la-Jeunesse le 19 juin à 15 h 30.

La Commission scolaire de l’Énergie a confirmé que son directeur général, Denis Lemaire, sera présent.

M. Lemaire a tenu à dire lundi que son organisation est attentive à la situation. Il confirme qu'il y aura deux professeurs de moins à la prochaine rentrée, mais soutient que tous les spécialistes resteront en poste.

Il ajoute que la commission scolaire et la direction sont à la recherche de solutions pour que le projet Grandi-Ose continue à vivre.

« C'est clair qu'il faudra se requestionner et se repositionner parce qu'effectivement, l'école change un peu. »

— Une citation de  Denis Lemaire, directeur général de la Commission scolaire de l'Énergie
Homme devant l'affiche de la commission scolaire

Le directeur général de la Commission scolaire de l'Énergie, Denis Lemaire, commente le changement de statut de l'école primaire de Saint-Élie-de-Caxton

Photo : Radio-Canada

À quelque part, c'est une bonne nouvelle, si l'école n'est plus considérée en milieu défavorisé, ça veut dire que l'expansion des dernières années a amené des familles avec un seuil de revenu qui était plus élevé que dans le passé, dit-il.

Avec des informations d'Anne-Andrée Daneau

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