Des citoyens de Saint-Élie-de-Caxton inquiets pour leur école

Des parents d'élèves de l'école Villa-de-la-Jeunesse, à Saint-Élie-de-Caxton, s'inquiètent pour leur école primaire.
Photo : Radio-Canada
Des parents d’élèves de Saint-Élie-de-Caxton se questionnent sur l’avenir de leur école primaire. Ils convoquent les représentants de la Commission scolaire de l’Énergie et les citoyens à une rencontre mercredi soir.
Deux enseignantes de l’école Villa-de-la-Jeunesse ne seront pas de retour en septembre et ne seront pas remplacées, selon ce que les élèves ont appris et rapporté à leurs parents.
En fouillant, ils ont aussi découvert que l’indice dedéfavorisation
de leur milieu a été revu et que conséquemment, les ressources allouées à leur école seront réduites
.
Si on coupe deux professeurs, le ratio professeur-enfant va automatiquement augmenter
, s'inquiète Anne-Claude Hébert-Moreau, la mère d'un élève.
« On a appris de façon très cavalière cette situation-là et on se sent mis de côté. »
Il y a dix ans, l'école avait failli fermer, par manque d'élèves. La communauté s'était mobilisée et avait créé le projet Grandi-Ose pour revaloriser l'école, attirer de nouvelles familles et les garder
, explique Mme Moreau. Des cours de musique, de cirque et une radio étudiante ont vu le jour grâce à ce projet.
Notre école ne sera plus considérée comme défavorisée, donc il y a des services qui vont être retirés de l'école, déplore-t-elle. C'est comme si on était victime de notre succès, comme si on était punis : "ici tout va bien, donc on vous enlève des ressources".
La rencontre aura lieu à l’école Villa-de-la-Jeunesse le 19 juin à 15 h 30.
La Commission scolaire de l’Énergie a confirmé que son directeur général, Denis Lemaire, sera présent.
M. Lemaire a tenu à dire lundi que son organisation est attentive à la situation
. Il confirme qu'il y aura deux professeurs de moins à la prochaine rentrée, mais soutient que tous les spécialistes resteront en poste.
Il ajoute que la commission scolaire et la direction sont à la recherche de solutions pour que le projet Grandi-Ose continue à vivre
.
« C'est clair qu'il faudra se requestionner et se repositionner parce qu'effectivement, l'école change un peu. »
À quelque part, c'est une bonne nouvelle, si l'école n'est plus considérée en milieu défavorisé, ça veut dire que l'expansion des dernières années a amené des familles avec un seuil de revenu qui était plus élevé que dans le passé
, dit-il.
Avec des informations d'Anne-Andrée Daneau