Étude réalisée par des chercheurs de l’UQAC : les ménés du lac Saint-Jean scrutés à la loupe

Un banc de poissons fourrage
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Dès le mois prochain, le lac Saint-Jean sera le théâtre d’une étude d’envergure portant sur les ménés. Ces petites espèces se tiennent près des rives du cours d’eau et servent de nourriture aux plus grosses comme le doré.
L’étude sur ce qui est connu comme le poisson fourrage est mise en branle par le Conseil de gestion durable du Lac-Saint-Jean et s’échelonnera sur neuf ans. Elle sera réalisée par des chercheurs de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) avec la participation financière de Rio Tinto (RT). La multinationale verse 225 000 $ des 500 000 $ requis pour la réalisation des travaux, dont les conclusions permettront de cibler les populations de ménés et de comprendre ce qui les influence.

Le professeur titulaire de la Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées de l'UQAC, Pascal Sirois, et la biologiste et coordonnatrice de l’étude, Sonya Lévesque.
Photo : Radio-Canada / Mélissa Paradis
Une telle étude était nécessaire pour que la multinationale obtienne son nouveau décret gouvernemental pour la gestion du cours d'eau.
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Rio Tinto a fait l’objet de critiques par le passé en raison de la piètre qualité de ses études sur le sujet. Celles-ci n’ont jamais permis de déterminer si la gestion du niveau du lac Saint-Jean et les travaux de stabilisation des berges ont un impact sur les populations de poissons.

Le lac Saint-Jean
Photo : Radio-Canada / Mélissa Paradis
La Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées de l’UQAC mesurera l’abondance des populations de ménés par l’entremise de 160 stations d’échantillonnage.
Les premières données seront récoltées dès juillet.
D'après le reportage de Mélissa Paradis