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Le drapeau LGBTQ hissé devant les locaux d'un conseil scolaire catholique francophone

Trois drapeaux accrochés à des mâts.

Le drapeau LGBTQ flottera aux côtés du drapeau franco-ontarien et de celui du Canada pendant environ deux semaines.

Photo : Audrey Debruyne

Radio-Canada

Pour la première fois de son histoire, le Conseil scolaire de district catholique des Aurores boréales (CSDCAB), dans le Nord-Ouest de l'Ontario, fait flotter devant son siège social le drapeau arc-en-ciel de la fierté LGBTQ.

Le drapeau flottera devant les bureaux des trois conseils scolaires de Thunder Bay pendant toute la durée du festival Thunder Pride, qui se déroule cette année du 5 au 16 juin.

Ce drapeau nous permet de dire à toute la communauté de Thunder Bay qu’au Conseil scolaire de district catholique des Aurores boréales, nous célébrons la diversité et l’inclusion, a déclaré Lucie Allaire, directrice de l’éducation du CSDCAB.

[Le drapeau] témoigne du fait que la discrimination et le harcèlement ne sont pas tolérés chez nous.

Une citation de Lucie Allaire, directrice de l’éducation du CSDCAB

Dans nos écoles on est libre de montrer nos vraies couleurs, notre caractère unique et notre identité, a souligné une élève qui participait à la cérémonie.

Une foule debout dans l'herbe en train d'applaudir.

Des élèves, enseignants et membres de la communauté francophone ont assisté à la cérémonie de lever de drapeau.

Photo : Audrey Debruyne

Pendant la cérémonie, Jean-Marcel Forget, un ancien élève de l’École secondaire catholique de La Vérendrye et membre du comité Thunder Pride, a raconté son parcours scolaire difficile.

Jamais je n’aurais pensé voir une journée comme celle-ci, a-t-il admis. Mon temps en tant qu’élève gai n’a pas été vraiment facile. Chaque jour était comme une bataille.

Grâce à certains enseignants, pas tous, mais certains, à quelques amis, et à [l’abandon] de mes études, j’ai pu surmonter la discrimination que je vivais chaque jour.

Une citation de Jean-Marcel Forget, membre du comité Thunder Pride

Il a précisé en entrevue qu’il a choisi de quitter l’école avant la fin de sa 12e année.

Un homme portant une robe et quelques autres personnes participant à une cérémonie de lever de drapeau.

Jean-Marcel Forget, à gauche, s’est dit heureux de voir que les mentalités évoluent.

Photo : Audrey Debruyne

On a encore du travail à faire, croit M. Forget, aujourd’hui dans la trentaine, mais de plus en plus de gens ont la liberté d’être eux-mêmes.

On lève ce drapeau comme signe d’unité, d’inclusion et d’amour pour tous, quelles que soient la couleur de notre peau, nos croyances religieuses, notre orientation sexuelle ou notre identité de genre, a conclu M. Forget.

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