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Rencontres au menu du symposium Esperanza

Zoé Fortier parle au micro au public présent le dernier jour du symposium Esperanza.

Zoé Fortier est une artiste visuelle et la coordonnatrice du symposium de trois jours, Esperanza.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Le symposium Esperanza, organisé par le collectif Sans-atelier au Relais Saskatoon du 30 mai au premier juin, a pour objectif de rassembler plusieurs groupes et communautés de la Saskatchewan afin d'explorer les notions d'attente et d'espoir.

L’événement était composé de deux journées d'ateliers scolaires suivies d'une rencontre avec des discussions.

Selon Zoé Fortier, artiste visuelle et coordonnatrice du symposium Esperanza, ces trois jours ont été un bon point de départ et ouvrent la porte à de nouvelles possibilités de rencontres pour les communautés de la Saskatchewan.

Avec le collectif Sans-atelier, on a voulu agrandir cette conversation, on a voulu être plus inclusif dans cette source d'information, cette réflexion-là que je faisais dans mon travail artistique, pour inclure la voix de la communauté...francophone, anglophone [et] multilingue.

Une citation de Zoé Fortier, artiste visuelle et coordonnatrice du symposium Esperanza.

Elle se réjouit surtout que le collectif ait pu offrir les services d’interprétation en simultané aux participants. Ainsi, la rencontre des panélistes pouvait être écoutée en français comme en anglais.

Zoé Fortier voulait d’ailleurs s’assurer que les panélistes puissent représenter tout une gamme de voix, même celle de communautés moins bien représentées.

Par exemple, un des panélistes était l'abbé André Poilièvre, bénévole auprès d’un groupe de jeunes anciennement membres de gangs de rue. Il voulait démontrer combien les citoyens qui ont enfreint la loi doivent attendre longtemps avant de pouvoir reprendre leur vie en main.

« La seule chose qu'on [fait] lorsqu'on met des gens en prison c'est de les punir en prenant leur temps. Leur temps ne leur appartient plus maintenant, ce sont des portes closes », soutient-il.

Il indique aussi que, lorsque ces gens sortent de prison, ils se retrouvent souvent à la rue et ne peuvent pas jouir de leur liberté retrouvée.

Projet Latente

Zoé Fortier a également profité de ce symposium pour parler de son projet intitulé Latente, qui vient de recevoir une bourse du Saskatchewan Arts Board, et pour recruter de nouveaux participants.

L’objectif de ce projet est de mettre en relief des moments racontés par des citoyens de Saskatoon et de Pachuca, au Mexique, où elle a récemment séjourné.

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