Jimmy Pelletier, un athlète paralympique que rien n’arrête
Jimmy Pelletier était un jeune athlète de haut niveau quand un accident d’automobile l’a laissé paraplégique. Il est resté un athlète accompli et ses exploits sont une source d’inspiration pour les élèves qu’il rencontre dans le cadre de sa traversée du Canada en vélo à main.
Jimmy Pelletier traverse le Canada comme l'ont fait bien d'autres avant lui. Mais cet athlète paralympique, paraplégique, n'est pas tout à fait comme tout le monde.
Jimmy Pelletier était déjà un mordu de sport quand il a eu un accident de voiture qui l’a laissé paraplégique. Il avait 20 ans, il n’allait plus jamais marcher. Mais sa passion pour les sports et sa détermination lui ont permis de surmonter cet événement tragique.
Il est devenu un athlète accompli, membre de l’équipe canadienne de ski de fond en luge et en vélo à main, et a participé aux Jeux paralympiques et aux championnats et coupes du monde.
En 2014, il met fin à sa carrière d’athlète, mais se lance dans un autre projet : la Randonnée Jimmy Pelletier.
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Cette randonnée n’en est pas à sa première édition en 2019, mais cette fois-ci, c’est tout le Canada que Jimmy Pelletier traverse en vélo à main. Il le fait avec d’autres athlètes – ils sont sept en tout – et pour amasser des fonds pour deux causes : aider les personnes aux prises avec l’autisme et les personnes ayant des handicaps physiques et intellectuels.
Une journée typique, dit-il, commence vers 8 h 30 et leur permet de parcourir environ 190 kilomètres à vélo. Les cyclistes sont accompagnés de quatre autocaravanes et de toute une équipe : chauffeurs, massothérapeute, physiothérapeute.
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Durant son périple, il donne cinq conférences, une dans chacune des provinces qu’il traverse. Au Manitoba, ce sont les élèves de l’École Taché qui l’ont accueilli cette semaine.
« Je parle de ma vie, quand j’ai eu mon accident. Je parle de ma carrière paralympique, de ma participation aux Jeux de Turin », dit-il.
« Ce que les jeunes vont retenir, c’est la persévérance, la détermination, la résilience, mais aussi le côté familial, explique-t-il. On est une grosse équipe, on se tient tous, et sans mon équipe, je ne serais pas rendu où je suis rendu. »
